La communauté manjak et l’ensemble des amateurs de musique traditionnelle bissau-guinéenne sont sous le choc. L’artiste emblématique Américo Gomis, figure incontournable de la musique manjak, s’est éteint ce jeudi 20 février au Portugal. Son corps sans vie a été retrouvé dans sa chambre à Lisbonne, ville où il résidait depuis plusieurs années.
Les circonstances de son décès restent encore floues, et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cette disparition tragique. Cette nouvelle bouleversante a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’émotions et de témoignages poignants de la part de ses proches, de ses collègues musiciens et de ses nombreux admirateurs.
Une carrière marquée par la passion et l’engagement
Américo Gomis était bien plus qu’un simple artiste ; il était un véritable ambassadeur de la culture manjak. Par ses chansons, il a su transmettre l’histoire, les traditions et les valeurs de son peuple à travers des mélodies envoûtantes et des paroles profondes. Sa musique, empreinte d’authenticité, a traversé les frontières et conquis un large public, tant en Guinée-Bissau qu’au sein de la diaspora.
De nombreux hommages lui ont été rendus par des artistes et des figures de la culture africaine. « C’est une immense perte pour la musique bissau-guinéenne. Américo était une voix unique, un artiste sincère qui portait haut notre patrimoine », a déclaré un de ses proches collaborateurs.
Un vide immense pour la communauté manjak
Sa disparition laisse un vide profond au sein de la communauté manjak, qui voyait en lui un symbole de résistance culturelle et de transmission des savoirs ancestraux. Ses chansons résonneront encore longtemps dans les cœurs de ceux qui l’ont connu et aimé.
Alors que l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur les circonstances de son décès, ses proches et ses admirateurs préparent déjà les hommages qui lui seront rendus dans les prochains jours. Son héritage musical, quant à lui, restera éternel.
Ismaila Mansaly avec Bouba Yanga