Après sept mois de détention, treize personnes incarcérées à la maison d’arrêt et de correction à la suite des violents affrontements survenus lors de la fête de Tabaski 2024 ont retrouvé la liberté ce mardi matin. Leur libération s’est faite sous surveillance électronique, après avoir été auditionnées sur le fond du dossier.
Ces individus faisaient partie des 180 personnes arrêtées à la suite des heurts qui avaient secoué la localité de Médina Gounass. Ils étaient poursuivis pour « association de malfaiteurs, participation à une manifestation armée, tentative de meurtre et incendie volontaire de lieux servant d’habitation ».
Selon des sources judiciaires, leur élargissement intervient après un examen approfondi des faits qui leur étaient reprochés. Les juges ont opté pour une mesure de liberté sous surveillance électronique, un dispositif qui permettra aux autorités de suivre leurs déplacements et de s’assurer du respect des restrictions qui leur sont imposées.
Les familles des libérés, soulagées par cette décision, espèrent désormais tourner la page de ces événements qui avaient secoué la cité religieuse durant la célébration de la Tabaski.
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