Deux activités politiques organisées par les jeunes à Kolda ce samedi 27 janvier, une seule et unique doléance posée à savoir l’emploi et l’employabilité des jeunes pour résorber le chômage devenu « préoccupant ». A l’assemblée générale départementale des jeunes dont la cérémonie de clôture a été présidée par le Ministre Moussa Baldé tout comme au meeting de leurs homologues du quartier Sinthiang Toutouroung de la commune de Kolda, meeting auquel une forte délégation conduite par le MESRI a pris part, la jeunesse a remis au goût du jour cette vieille doléance.
«Le département de Kolda compte aujourd’hui de nombreux jeunes diplômés qui peinent à trouver le plus petit stage au point qu’ils ne croient même plus au rêve d’être recruté quelque part. La question de l’emploi est devenue vraiment une préoccupation pour nous jeunes », selon le porte-parole de la jeunesse du département de Kolda unie derrière le Ministre Moussa Baldé. Même son de cloche du côté de leurs homologues membres de l’association « Wu-Tang-Clan » de Sinthiang Tountouroung. « Dans ce quartier situé à la périphérie de Kolda, nous manquons de tout. La plupart des jeunes n’ont pas de job. Le problème de l’emploi reste notre souci majeur », a fait savoir le président de l’ASC Laabal Sény Seydi au Ministre et à sa délégation, lors de ce meeting.
En réponse à cette doléance Le Ministre Président du Département de Kolda Moussa Baldé, est revenu d’abord sur les efforts consentis par l’Etat, à travers le programme Xeyu Ndaw Ni entre autres, pour apporter des « solutions urgentes » à ce problème de l’emploi des jeunes. Le MESRI, a rassuré ensuite qu’il y a réellement d’autres opportunités à Kolda avec les niches d’emplois que le centre délocalisé de l’université Assane Seck et la Direction Générale de la SODAGRI actuellement en chantier pourront offrir. Au niveau national, « avec le pétrole et le gaz, le Sénégal peut accélérer la cadence dans le domaine de l’emploi des jeunes », a indiqué le patron du RUR..
A propos de la préoccupation liée au financement des femmes, le Pr Moussa Baldé invite ses « sœurs » du Fouladou à s’organiser et surtout à se rapprocher du service départemental de la Femme avec qui il compte travailler en collaboration pour « apporter des solutions rapides à cette question ».