Les handicapés ruent dans les brancards
Les handicapés du département de Vélingara saluent les efforts consentis par l’Etat du Sénégal pour l’amélioration de la situation des personnes vivant avec handicap. Cependant, ils n’ont pas apprécié leur mise à l’écart dans le cadre du programme cash Transfert monétaire exceptionnel. Face à la presse hier vendredi, ces personnes handicapées demandent à l’Etat de rectifier le tir et de les inscrire dans le registre national unique.
Lancé le 4 juillet dernier à Kolda par Samba Ndiobène Ka Ministre du Développement communautaire de l’Equité sociale et territoriale, le programme de cash transfert monétaire exceptionnel va permettre à certains ménages vulnérables de passer une bonne fête de tabaski. Par contre d’autres ménages vulnérables regroupés autour de la fédération départementale des personnes vivant avec handicap eux, se disent laissés en rade. Face à la presse hier vendredi, ces personnes vivant avec handicap demandent à l’Etat de penser également à ces chefs de ménages handicapés « Nous apprécions positivement ce geste de l’ Etat du Sénégal qui consiste à appuyer les couches sociales vulnérables de la société. Mais nous avons constaté la semaine dernière qu’il y a eu un transfert d’argent à l’endroit des personnes vulnérables de la région de Kolda. A Vélingara, beaucoup de personnes handicapés n’ont pas bénéficié de ce transfert d’ argent même ceux qui détiennent des cartes d’égalité de chance » A dit Habib Sabaly le président de la fédération départementale des personnes en situation de handicap. Avant d’interpeller les autorités étatiques « Ce que nous demandons à l’Etat au président de la République, c’ est de nous inscrire dans le registre national unique pour qu’on puisse bénéficier des retombées de l‘Etat . Nous ne voulons pas être laissés en rade par rapport à la redistribution des ressources de l’Etat. Nous sommes plus de 10 000 handicapés dans le département de Vélingara » A –t-il martelé A l’en croire le registre national unique date de 2012, aussi dira –t-il « Nous voulons être intégrés dans ce registre national unique. »
Babacar Diouf