Les terres casamançaises notamment les vallées, les bas-fonds et les rizières deviennent de plus en plus acides du fait de la remontée un peu partout de la langue salée. Le constat est fait par l’ensemble des acteurs mais aussi par le projet Feed The Future Nduundel Suuf qui vient de réaliser une étude sur la fertilité des sols. Etude qui a fait l’objet d’un atelier de restitution organisé ce mercredi 20 avril dans la capitale du Fouladou.
La carte de fertilité des sols produite dans le cadre de cette étude révèle aussi l’existence de terres carencées en éléments majeurs NPK (azote, phosphore et potassium), selon Saer Sarr coordonnateur des activités du projet Feed The Future en Casamance et au Sénégal oriental. Qui alerte dans la foulée sur les conséquences de la mauvaise exploitation des sols. « Si on continue l’exploitation des sols sans les régénérer, nous risquons la même réalité que dans les zones nord où les terres sont actuellement dépourvues de matière organiques », a-t-il fait savoir.
C’est pourquoi, Nduundel Suuf entend développer avec l’appui des privés de nouvelles formules qui permettent de corriger les carences et de répondre aux besoins des plantes. Ce qui, de l’avis de ce technicien, va donner plus de chance à notre pays d’atteindre dans les meilleurs délais les objectifs d’autosuffisance alimentaire longtemps recherchés.
Parlant de cette étude sur la fertilité des sols, le directeur régional de l’agriculture Ibrahima Mamadou Ba s’en félicite et soutient que le projet Feed The Furure vient de satisfaire ainsi une vieille doléance des producteurs sénégalais.
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