Harcèlements sexuels, surcharge de travail, absence d’extrait de naissance, grossesses précoces, mariages d’enfants, viols entre autres violences subies en milieu en scolaire , à la rue et dans le cercle familial, les filles de Kolda n’en peuvent plus. Une marche a eu lieu ce mercredi 30 mars dans la capitale du Fouladou avec la participation des filles leaders et des responsables de gouvernements scolaires encadrées par leurs ainées membres du réseau des femmes enseignantes pour dire en chœur : « yooni !yooni ! yooni ! » (ndrl : stop, ça suffit!). Un mémorandum a été remis à cette occasion au gouverneur de région.
Dans ce document, les filles exigent de l’Etat plus de protection pour pouvoir jouir de tous droits. Par la même occasion, un appel est lancé à l’endroit de la communauté afin qu’elle brise le silence en dénonçant les bourreaux de ces jeunes filles qui sont « très vulnérables ».
Pour le Gouverneur de région l’Etat n’est pas resté les bras croisés. Au contraire, il a ratifié de nombreux instruments juridiques sous régionaux et internationaux dans le seul but d’assurer un environnement protecteur aux filles mais aussi le respect et la promotion de tous leurs droits. Ousmane Kane de poursuivre que le combat contre ces fléaux est devenue vitale pour l’avenir de la femme. Ainsi, a-t-il réitéré l’engagement de l’administration déconcentrée et décentralisée à intensifier cette lutte aux côtés des femmes afin de gagner ce combat contre les violences basées sur le genre.
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