Malgré les nombreux efforts consentis par l’Etat et ses partenaires pour combattre les migrations irrégulières, le phénomène persiste encore au Fouladou. C’est du moins le constat fait par Demba Baldé un migrant de retour qui a réussi son insertion professionnelle après des années de galère.
M Baldé est foncièrement contre le fait qu’on donne de l’argent aux migrants ou jeunes à risques. Car, « ils profitent souvent de cette manne financière non remboursable pour reprendre le chemin de l’aventure au lieu de chercher à réussir ici, chez eux », a-t-il indiqué.
C’est pourquoi, il milite en faveur d’un changement de paradigme dans la politique d’accompagnement de ces jeunes chômeurs. La solution pour lui, « il faut plutôt leur apprendre à entreprendre et à gérer des entreprises pour qu’ils puissent créer des emplois à partir de financements accordés sous forme de prêt ».
C’est seulement dans ces conditions qu’« ils seront dans l’obligation de mettre toutes les chances de leurs côtés pour réussir et honorer leurs engagements », a-t-il expliqué. Avant de marteler : « l’argent ne se donne pas, ça se gagne».
ismaila.mansaly@koldanews.com