« Il fomentait (donc) un coup d’État contre le régime du président Roch Marc Christian Kaboré », lit-on par ailleurs. Bien des observateurs le redoutaient, pointe Le Pays, et ce, depuis le drame d’Inata, le 14 novembre dernier.
Cet évènement malheureux avait mis à nu de graves dysfonctionnements au sein de nos forces armées. Il a été dit que « des soupçons de complot en vue d’une déstabilisation du pouvoir avec des ramifications à l’étranger», pesaient sur des militaires, depuis les manifestations du 27 novembre dernier.
Comme ses voisins malien et nigérien, rappelle Le Quotidien, le Burkina Faso est pris depuis 2015, dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe État Islamique, qui ont fait au moins 2.000 morts et 1,4 million de déplacés.