Dans le cadre de sa série de reportages sur la tabaski, Koldanews s’est intéressé aux métiers qui se développent autour de cette fête.
Au niveau des forgerons établis à proximité de la paroisse cathédrale de Kolda où est exposé généralement l’arsenal métallique comme les couteaux, fourneaux et grillages utilisés dans l’abattage du mouton et la préparation de la viande, ce n’est pas encore le grand rush. « Les commandes se font timidement », a expliqué Bakary Diallo un forgeron qui travail sur cet endroit depuis des années.
A l’encore, le rythme des commandes suit généralement la cadence d’arrivée des bêtes qui est encore au ralenti dans la capitale du Fouladou. « Cette faiblesse constatée dans les commandes de couteaux et de fourneaux s’explique par le fait que bon nombre de familles n’ont pas encore acheté de mouton. Le rythme pourrait vite changer et aller crescendo au fur et mesure qu’on s’approche de la date de célébration ». En effet, « les chefs de ménages ne viennent se procurer des ustensiles qu’après avoir attaché le bélier à la maison, a-t-il indiqué.
Toutefois, il n’espère pas que les affaires vont marcher comme avant à cause la pandémie de la covid 19 qui, selon lui, a un peu appauvri les ménages ces deux dernières années.
ismaila.mansaly@koldanews.com