vendredi, mars 21, 2025

Sanoussi Diakité : « Kolda, une ville cosmopolite née en 1904… »

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L’inventeur Sanoussi Diakité vient de rendre public les résultats de ses recherches sur  « l’origine et le fondement de la ville de Kolda ». C’est à travers une conférence publique qu’il a animée ce samedi 6 janvier sur ce thème.

Les documents d’archives, les traités, les rapports d’administrateurs coloniaux entre autres  cités en guise d’illustration lors de cet exercice de restitution de résultats de recherches   ont permis à Sanoussi Diakité d’aboutir  à la conclusion que « Kolda est né du fleuve Casamance. C’est  une terre de rencontres  dont l’essence est le fleuve, dont le moteur est les affaires,  dont l’identité est la diversité, dont la devise est la liberté et dont le mode de vie est la tolérance »

En vérité,  le premier regroupement humain a lieu en 1904 après le départ du roi Moussa Molo de Hamdallaye pour la Gambie voisine en 1903.

Selon M Diakité, « c’est en 1904 que l’administration coloniale a favorisé l’installation des premiers habitants de la ville de Kolda qui,  au départ, était un campement de bergers ». Ces premiers habitants étaient qualifiés par les colons comme étant « des captifs libérés ». Ce qui fait de Kolda, « un village de liberté ».

« Kolda est né du fleuve… »

La naissance de la ville de Kolda est intimement liée aux activités commerciales facilitées par le fleuve Casamance. « Une ville comptoir et siège de maisons de commerces, ville débarcadère, terminus de la navigation fluviale, Kolda a vite fait l’attraction de nombreux commerçants qui venaient soit pour vendre soit pour acheter de produits », a soutenu le chercheur Sanoussi Diakité. Ce qui lui fait dire que « le développement de Kolda est favorisé par le fleuve Casamance ». Autrement dit « Kolda est un don du fleuve Casamance » pour paraphraser les travaux de l’historien grec Hérodote sur l’Egypte ancienne.

C’est pourquoi Sanoussi Diakité a exprimé ses regrets sur l’état actuel de fleuve qui est de plus en plus négligé et agressé par l’action de l’homme. Ainsi, l’ancien DG de l’ONFP se dit favorable à la mise en  place d’une alliance pour sauver ce cours d’eau qui est en train de mourir. Et, « Kolda est né du fleuve. Laisser mourir le fleuve, c’est comme si on tue sa propre maman », a-t-il conclu.  

ismaila.mansaly@koldanews.com  

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