30 journalistes des régions de Tamba, Kédougou et du département de Vélingara ont bénéficié durant 3 jours dans un hôtel de la place à Tamba d’une formation sur le nouveau code de la presse Une initiative de la CJRS avec l’appui de la fondation FRIEDRICH EBERT STIFTUNG
Voté en 2017 par l’Assemblée nationale le nouveau code de la presse n’est pas toujours connu des journalistes et techniciens des médiats. Aussi pour permettre à tous les acteurs des médiats d’avoir le même niveau d’information par rapport à ce nouveau code , la CJRS (la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal) a entamé une série de formation destinée à ces membres à travers le pays . Ainsi après Dakar, la région de Tambacounda a été choisie pour abriter la deuxième formation. C’est dans ce cadre d’ailleurs que s’inscrit la session de formation de trois jours du( 15 au17 octobre ) dans un hôtel en plein cœur de la capitale orientale. dont le thème portait sur « Code de la presse : Enjeux, Défi et Perspectives » Selon Moussa Oumar Guèye, le point focal de la CJRS zone Est Tambacounda –Kédougou , cette session de formation a été décrochée par le bureau national de la CJRS , pour vulgariser avec la fondation FRIEDRICH EBERT le contenu du code de la presse au profit des confrères et consœurs , « Cette formation était une nécessite si l’on sait que , nous sommes dans un monde ou il y’ a un boom médiatique : d’un coté le journalisme citoyen et les professionnels de médiats de l’autre , le journaliste doit avoir les arguments et tout ce qu’il faut pour pouvoir savoir ou poser les pieds .Et le code la presse qui attend le décret d’application nous permettra de mieux nous professionnaliser dans notre domaine » A –t-il laissé entendre .Au cours de cette session de formation les communications ont porté sur le nouveau code de la presse , la carte nationale de presse et sur l’étique et à la déontologie . S’agissant du nouveau code de la presse, Ahmadou Bamba Kassé SG du Synpics et par ailleurs l’un des formateurs explique « le nouveau code de la presse a été voté en juin 2017, promulgué en juillet 2018 et publié au journal officiel, mais les décrets d’application qui doivent l’accompagner ne sont pas encore signés. Ça pose un problème pour un pays démocratique comme le Sénégal » A –t-il déploré. Avant de poursuivre « Le Sénégal est un pays de référence en matière de liberté et de droits des journalistes, où la liberté de la presse est une réalité. Cependant on en peut pas après avoir réfléchi et construit un écosystème de médiats , voté une loi continuer et ne pas l’appliquer » Concernant la carte nationale de la presse ,Mr Daouda Mine le président de la commission de la carte nationale de presse précise qu’elle sera attribué à ceux qui remplissent les critères notamment les journalistes sortis des écoles de formation . Cependant ajoute –t-il « ceux ne sont pas sortis des écoles de journalistes doivent avoir la licence plus deux ans d’expérience. Ceux qui ne remplissent pas les deux conditions précitées doivent avoir au minimum une expérience de 10 ans dans le métier » Babacar Diouf