L’Agence Nationale de Relance des Activités économiques et sociales en Casamance est déterminée à combattre le vol de bétail qui a fini d’appauvrir les populations de cette partie sud du pays. Lors d’un CDD tenu sur cette question préoccupante dans le département de Goudomp ce mercredi 7 octobre, l’ANRAC a réchauffé son plan d’action de septembre 2019 pour annoncer une batterie mesures à appliquer en urgence d’ici la fin de l’année.
Il s’agit de : « redynamiser certains cadres de concertations, renforcer les comités de veille » entre autres ». En plus de « l’élargissement de certains mécanismes de gestion des conflits à d’autres collectivités territoriales », l’agence trouve qu’il y a urgence aussi et surtout à « mettre en place un camp militaire à Goudomp pour renforcer la sécurité», a fait savoir le Directeur général de l’ANRAC.
Prenant la parole aux noms des élus locaux, le maire de Niagha,Yoro Mballo, estime que l’heure n’est plus aux rencontres. Pour lui, « la question n’est pas de redynamiser les comités de vigilance où de sensibilise ». Mais plutôt d’ « éclairer les villages en les raccordant à l’électricité et de construire des routes pour désenclaver les communes du département ».
De l’avis du premier magistrat de Niagha, l’obscurité constitue la sève nourricière du vol de bétail en Casamance. « Il urge donc pour l’Etat de faire de la question de l’électrification de nos villages une priorité afin que les populations puisse vivre en sécurité », a-t-il insisté.