L’équipe nationale d’Algérie, championne d’Afrique en titre, se donnera les moyens de réussir l’impossible, si elle se qualifie pour la Coupe du monde 2022, promet son sélectionneur Djamel Belmadi.
« Si on a la chance d’y être, on n’ira pas avec cette idée de participer. Il faut croire en l’impossible », a déclaré le technicien dans un entretien paru dans l’édition de mercredi du quotidien sportif français L’Equipe.
« Avoir de l’ambition, vivre une Coupe du monde dans le pays où je suis né comme entraîneur, j’y vois un signe », a ajouté Djamel Belmadi, selon qui il y avait « moins d’un pour cent de chance » que le Qatar soit le pays hôte de ce Mondial 2022.
Le Qatar a obtenu en janvier 2010 le droit d’organiser le Mondial 2022 au détriment des Etats-Unis d’Amérique, alors grandissimes favoris pour abriter cette compétition.
Avant de prendre en 2018 les rennes des Fennecs qu’il a menés sur le toit de l’Afrique en juillet dernier, Belmadi n’avait auparavant entraîné qu’au Qatar où il a dirigé le club d’Al Duhail (2010-2012 et 2015-2018), avant de coacher la sélection B (2013-2014) qatarie, puis les A (2014-2015).
Djamel Belmadi, qui est né en France et a joué pour l’Algérie, rappelle avoir senti qu’il était prêt à diriger la sélection nationale algérienne depuis 2015, au soir d’une rencontre amicale contre le Qatar dont il était alors le sélectionneur.
« Je me suis dit : +Je suis prêt pour l’Algérie+ », a-t-il confié, soulignant s’être mis en tête de venir pour remporter une Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec les Fennecs.
Djamel Belmadi dit avoir réitéré cette ambition à ses joueurs avec la rencontre gagnée en novembre 2018 aux dépens du Togo à Lomé (4-1), un match référence pour lui, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.
L’Algérie attendait cette victoire à l’extérieur depuis trois ans, a rappelé l’ancien attaquant des Fennecs de 2000 à 2004.
APS