Les redéploiements d’enseignants menés par ses services ont été décidés « en toute responsabilité pour permettre d’assurer une bonne éducation à tous les enfants », a affirmé l’inspecteur d’académie de Diourbel, Seydou Sy.
« Nous avons constaté des surnombres dans certains établissements [alors que] les enseignements ne se déroulaient pas ailleurs. Face à cette situation, il me revenait la responsabilité (…) de veiller à ce que le droit de ces enfants à l’éducation soit assuré », a-t-il dit au cours d’une conférence de presse, en réaction aux accusations du G6.
Le mercredi 27 novembre dernier, le G6 de Diourbel dénonçait entre autres l’« attitude cavalière » de l’IA et le « non- respect de la gestion démocratique et rationnelle du personnel enseignant » par l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Diourbel, après la décision de redéploiement prise par les autorités académiques.
En réponse à ces griefs, l’inspecteur d’académie explique que sa décision a été prise suite à un audit mené par les formateurs du Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE).
Il s’est agi, dit-il, de « connaître l’existant au niveau de la région », l’objectif étant de faire en sorte que « tous les enfants puissent avoir la chance de bénéficier de bonnes conditions d’études ».
« Après avoir exploité ce travail d’audit, j’ai pris ma responsabilité pour faire fonctionner ces établissements en procédant au redéploiement des gens qui étaient en surnombre d’ordre de 3 à 4 enseignants », a-t-il indiqué.
Seydou Sy soutient que « les redéploiements sont des questions qui ne se discutent pas ».
« Quand on dirige, on ne doit pas avoir peur et reculer devant des menaces. J’assume ces responsabilités, je ne reculerai pas. Si je constate tout au cours de l’année qu’il y a des dysfonctionnements, je les réglerai », a-t-il prévenu.
Pour la gestion des classes passerelles, l’autorité académique annonce avoir déjà lancé un appel à candidature, avec près d’un millier de dossiers pour 54 maîtres à choisir.
APS