El Hadji Ba, le maire de Kaël, souhaite que le centre de perfectionnement des artisans ruraux (CPAR), érigé dans sa commune, soit réfectionné et transformé en centre de formation professionnelle.
« J’en ai parlé de vive voix au ministre parce que ce centre peut avoir une envergure régionale. Le centre de formation de Mbacké est en location au moment où Kaël a ces locaux », a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes.
Cette commune a été choisie pour abriter l’édition 2019 de la Journée nationale de l’élevage, sur le thème : « Promotion des cultures fourragères et amélioration génétique du cheptel, créneaux porteurs pour l’emploi des jeunes et des femmes ».
Selon l’édile, le centre de perfectionnement des artisans ruraux de Kaël, construit dans les années 1960 grâce au Bureau international du travail (BIT), était doté d’un internat et disposait de « machines de haute facture » pour les apprenants.
« Le ministre Dame Diop (Emploi, Formation professionnelle et Artisanat) m’a promis d’envoyer une mission » pour l’inspection de ce centre qui compte en outre des logements pour le directeur et les maitres instituteurs, a indiqué M. Ba.
Les infrastructures du centre étant une propriété de l’Etat, les bâtiments doivent simplement être récupérés et transformés en centre de formation professionnelle sans autre investissement.
Ce centre « a formé beaucoup de cadres » dans divers métiers « mais malheureusement, chaque fois que les partenaires bougent, ça tombe en léthargie. Cela fait presque 4 ans que le directeur est allé à la retraite, maintenant, il n’y a plus d’apprenant parce que les conditions de vie sont difficiles », a-t-il fait savoir.
Le CPAR a pourtant formé la plupart des grands artisans de Bambey, Diourbel, Touba et Mbacké, a rappelé le maire de la commune de Kaël.
APS