Suite aux messages d’orientations dans les universités publiques du Sénégal reçus par la majeure partie des nouveaux bacheliers, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime sa profonde préoccupation face au sort des nouveaux bacheliers.
En effet, après plusieurs années de sacrifices et d’efforts
consentis, les étudiants sont compléments déboussolés par cette nouvelle forme
d’orientation.
Comment peut-on, les orienter dans un premier temps et ensuite leur envoyer un
autre message leur demandant de faire un autre choix, le tout dans un délai
court ?
D’autres encore moins chanceux sont orientés dans d’autres régions, sans tenir
compte de leur choix initial.
Nos autorités doivent être plus regardantes sur l’orientation et les délais
consentis pour éviter les éventuels découragements et désistements pour venir
renforcer le lot de jeunes confrontés au chômage, au banditisme, à la drogue et
aux risques accrues liées au phénomène de la migration irrégulière.
ADHA rappelle ainsi aux autorités compétentes en
particulier et à toute la population sénégalaise en général, que le
développement d’un pays passe par l’éducation, la santé et l’accès aux services
sociaux de base. Le
droit à l’éducation est légalement garanti pour tous.
Action pour les Droits Humains et
l’Amitié rappelle aux représentants des
étudiants, au Conseil universitaire, ainsi qu’aux conseils des différentes
facultés, qu’un nouveau bachelier est un étudiant, et par conséquent, ils sont
tenus de défendre leurs intérêts, et qu’ils doivent jouer leur rôle de
protection des étudiants afin de les accueillir dans d’excellentes conditions
de performances.
De réelles mesures doivent être prises et
appliquées sans tarder pour garantir une bonne rentrée académique, et pourquoi
pas la tenue des assises de l’Enseignement au Sénégal.
Fait à Dakar, le 19 Novembre 2019
ADAMA MBENGUE
Président Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)