
Les Algériens sont aux firmament de l’Afrique alors que la mauvaise histoire s’est encore répétée pour le Sénégal. Les «Lions» ont été battus, hier, par 1-0, en finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 par l’Algérie. L’unique but de cette partie jouée au National stadium du Caire a été marqué par l’attaquant algérien Bounedjah à la 2e mn. Pour le reste de la partie, ce fut une domination stérile pour le Sénégal. Au coup de sifflet final, l’Algérie a brandi son second trophée continental, après celui remporté en 1990, à domicile.
Un jour sans. C’est par cette courte phrase de trois mots que le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, a expliqué la défaite de son équipe, en finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 20192, face à l’Algérie (1-0). «C’est un jour sans, parce que c’est un match qu’on méritait bien de gagner. Mais, ce soir, les dieux du football en ont décidé autrement», se désole-t-il, tout en s’empressant de relever des bizarreries dans cette finale jouée, hier, au National stadium du Caire. «On prend un but très tôt, dès la deuxième minute, suite à une action anodine. Pour le reste du match, vous aurez tous constaté que les joueurs ont dominé presque toute la partie et se sont procurés énormément d’occasions de but. Malheureusement, ce but n’est pas arrivé. C’est ça aussi le football. Ce soir, j’ose dire que la meilleure équipe sur le terrain, n’a pas gagné», a avancé Aliou Cissé.
Le patron du banc de touche des «Lions» s’est toutefois empressé de féliciter l’adversaire algérien. «Parce qu’il a largement mérité son titre de champion d’Afrique», a-t-il admis. Une énième défaite de suite qui confirme l’Algérie comme la principale bête noire du football sénégalais sur la scène continentale. En effet, avant ce revers subi en finale (1-0), il faut rappeler que se sont les «Fennecs» qui ont infligé aux «Lions» leur première défaite (0-1). C’était lors du second match de la poule C. Une défaite que le sélectionneur sénégalais avait considérée comme un faux-pas. «Cette défaite était juste un aux-pas. Pour cette finale, on ne la considère pas comme revanche, mais plutôt comme une source de motivation pour atteindre notre objectif : gagner cette Can 2019», avait-il déclaré.
A l’arrivée, ce fut la désillusion totale pour Aliou Cissé. En effet, hier, à la place d’un faux-pas, ses joueurs ont trébuché devant les «Fennecs» qui les ont encore battus par le même score de 1-0. Une victoire de plus qui permet aux «Fennecs» d’aligner leur quatrième victoire, en cinq confrontations en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Le Sénégal se contente juste d’un nul (2-2) enregistré lors de la précédente organisée en 2017, au Gabon. La désillusion fut ainsi totale pour les «Lions» qui devront encore batailler très ferme pour aller à la conquête de ce titre continental qui continue à fuir le Sénégal. Ceci, depuis sa création en 1957. Deux titres de vice-champions d’Afrique (2002 et 2019) et deux fois demi-finales (1990 et 2006) constituent encore le palmarès glorieux des «Lions». Hélas ! Dans cette finale, où le milieu de terrain algérien, Ismaîly Bennacer a été désigné meilleur joueur du tournoi, les «Lions» ont juste mal entamé la partie, en encaissant un but matinal dès la deuxième mi-temps. En effet, sur une mauvaise erreur de positionnement et d’appréciation de la trajectoire du ballon par le gardien, Alfred Gomis, le Sénégal est mené au score. Le dernier rempart des «Lions» peut bien s’en vouloir sur sa mauvaise lecture de la trajectoire du ballon qui est allé caresser sa lucarne gauche. Parce que ce score restera inchangé jusqu’au dernier coup de sifflet final de l’arbitre camerounais. Mais, malgré cette ouverture du score matinale de l’équipe adverse, le Sénégal entrera progressivement dans le match pour prendre le jeu à son compte. Une domination sénégalaise qui n’a toutefois pas été payante. Les «Lions» ont surtout mal négocié les nombreuses balles arrêtées devant la surface de réparation adverse. Henri Saivet a été vraiment mal inspiré pour servir des caviars à ses partenaires. C’est sur cette domination légère en fin de période que l’arbitre camerounais mettra fin à cette première période. Une fin de période marquée par une bagarre rangée entre les deux formations au moment, où elles rejoignaient les vestiaires. Cette prise de gueule dénote l’engagement et la détermination des deux équipes à se marcher dessus.
Walfnet