jeudi, avril 17, 2025

Le Président Macky Sall, le cachet de la postérité

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Par Soro Diop

Il y a des moments comme ça. Des jours comme ça, qui se cachettent, indélébiles, dans les traces du présent et de l’avenir. Des instants comme ça, magiques, qui refusent la fugacité pour s’inscrire et s’incruster dans la postérité. Des instants que l’éternité capture. Il y a des moments comme ça, quand une nation s’extirpe d’«un monde qui a peur de ses enfants» pour «étonner la catastrophe», le défaitisme et la fatalité paralysante.

Le 2 avril 2019 porte ces moments, ces jours et ces instants. Une date avec laquelle le Président Macky Sall prend date. Avec lui-même. Avec le présent. Avec l’avenir. Avec le peuple sénégalais avec lequel il signe un nouveau bail de confiance. Lui qui, réélu triomphalement à 58,26% avec un taux de participation de 66,23%, ferme la séquence d’un premier mandat couronné par des multiples réalisations marquées par beaucoup de prouesses aux plans économique, social, infrastructurel. Lui qui ouvre un Programme de continuité et de ruptures, plein de belles promesses aux couleurs de la phase II du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le message d’investiture délivré par le Président Macky Sall, après une cérémonie de prestation de serment, inédite dans l’histoire politique du Sénégal par la présence record de chefs d’Etat africains et d’éminentes personnalités venues du reste du monde –illustration d’un leadership performant-, dégage et trace en même temps une route vers laquelle convergent les enjeux essentiels du Sénégal. Un Sénégal qu’il a incontestablement «au cœur». Un Sénégal qui l’a aussi indubitablement au cœur, comme l’a illustré le scrutin du 24 février.

Le renouvellement, par le Président Macky Sall, de son appel à «un dialogue sans exclusive, constructif et ouvert à toutes les forces vives du pays; forces politiques, économiques et sociales», est une invite à un engagement de tous, à la force de chacun à investir pour la seule grande querelle qui vaille : être au service du peuple sénégalais. Il ne s’agit donc pas de confiner le dialogue entre les seuls hommes, coalitions et partis politiques mais à tous les acteurs dépositaires «d’une mission au service du bien commun», qui partagent la valeur portée par le Président de la République : «servir et non se servir».

Sous ce rapport, chaque acteur, politique, économique et social doit jouer en symphonie majeure. Pour ce faire, il faut cesser, dans le camp de l’opposition, de faire fonctionner un logiciel politicien endommagé par le virus de la déraison, du déni de la réalité et des contestations stériles. Le pays a besoin de sérénité et de paix, d’un temps de l’action, de mettre en berne les vuvuzelas politiciens et réduire les appétences pour la politique du microphone. Il faut quitter les manoirs de l’antiquité politique, abandonner les huttes de la pensée uniquement protestataire, à l’ère des réseaux sociaux.

Qui peut donc nier, à moins d’une bonne dose de mauvaise foi, les réussites et autres performances des politiques publiques entamées depuis quelques années, fondées sur l’équité territoriale et la justice sociale ? Peut-on faire fi de l’amélioration au cours du premier mandat présidentiel «des performances de notre économie, grâce à l’assainissement des finances publiques, et des réformes hardies en matière de gouvernance» ?

Comment ignorer les réalisations d’infrastructures structurantes, le redressement «du secteur de l’énergie», le désenclavement «des zones isolées» et la mise en place de «services sociaux de base dans des localités jusque-là défavorisées». Quid de l’élargissement des «cartes sanitaire, scolaire et universitaire de notre pays», et l’amélioration de la condition de l’enseignant et de l’étudiant ? De l’amorce du processus de modernisation de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage ?

Le Sénégal n’a-t-il pas enregistré de grands pas sur la voie de l’autosuffisance alimentaire ? Faut-il plonger la tête dans la lessive et ne pas voir les résultats probants du Programme d’Urgence de Développement Communautaire, du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers, des Programmes de Modernisation des Villes et des Cités religieuses, des Bourses de Sécurité familiale, de la Couverture Maladie universelle et des Cartes d’Egalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap ?

Les Sénégalais qui se sont rendus aux urnes, le 24 février n’ont pas, eux, nié ces évidences, ces performances, ces vérités et ces vécus au cours de ces sept dernières années. Ils les ont traduits, sereinement et calmement, dans et par les urnes. Ils ont, par une forte majorité, choisi de renouveler leur confiance et de confier leur espoir au Président  Macky Sall. Sur quelle base ? La vérité de son bilan ! La foi en sa vision !

Ré-enchanter le futur

Il y a donc des moments, des jours et des instants comme ça, qui ont des fulgurances à même d’électriser les esprits, galvaniser et porter vers l’avant. Il en est ainsi de la promesse du Président Macky Sall d’ouvrir une séquence pour une jeunesse, au rang de ses priorités, «vibrante et créative», «qui incarne l’espoir et la force vitale de la nation sénégalaise». Leur accès à l’emploi et leur employabilité «vertèbreront» la phase II de son PSE. Et le président Macky Sall a dressé un inventaire d’opportunités dans les secteurs de l’Education, de la Formation, de l’Entreprenariat, de l’Economie numérique, qui ne demandent qu’une mise à l’épreuve de capacités conceptuelles et opérationnelles pour sortir les jeunes du piège de l’oisiveté, du désespoir inhibiteur et des barbelés dressés aux frontières d’improbables paradis occidentaux.

Le moment est venu pour que les débats sains à la place des injures et des invectives portent sur des questions d’avenir qui ouvrent des perspectives nouvelles et novatrices. Il faut ré-enchanter le futur. Ce futur ne peut être ré-enchanté sans les femmes, ces «héroïnes au quotidien», pour dévaliser la belle formule du Président Macky Sall. On a coutume de le dire : «éduquer un homme, c’est former un citoyen ; éduquer une femme, c’est former une Nation». Cette vérité mérite que la femme, mère, épouse, sœur et fille, soit au cœur du développement, l’épicentre de l’émergence. Que le Président Sall décide donc de maintenir et renforcer toutes les initiatives pour les soutenir, voilà une onde positive dans un Sénégal à construire et qui recèle tant de talents féminins qui sont aptes à nous éloigner du cauchemar de Tocqueville d’un espace de «terreur molle et oisive».

Le message très fort et l’ambition qui est sans doute la mieux partagée sont la priorité que le président de la République entend accorder aux questions liées au cadre de vie, à l’urgence de bannir l’encombrement humain, les occupations anarchiques et illégales de l’espace public et aux spéculations foncières destructrices de l’environnement.

Nous sommes tous sujets en permanence à des hoquets rageurs, traversés par des sentiments de répulsion, voire de dégoût, face à l’envahissement des saletés, aux occupations anarchiques qui consument même des marchés et des biens, aux pollutions de toutes sortes, à toutes ces métastases qui cancérisent nos vies. C’est à une résilience citoyenne que nous appelle en réalité le Président Macky Sall, sans oublier la part de toute rigueur dont doit faire preuve l’Etat.

Le temps a sonné de ne plus être les victimes inertes et les acteurs insouciants de pratiques qui enlaidissent nos cadres de vie et auxquelles répondent seulement et souvent des clameurs affolées et outrées. C’est un défi de tous. Un défi pour tous. Un défi par tous. Se procurer de «petits et vulgaires plaisirs», c’est le destin de celui qui «n’existe qu’en lui-même et pour lui seul». Pensons à notre destin collectif. Soyons alors, comme le Président Macky Sall, dans le temps de l’action, dans les questions et les solutions qui travaillent et réforment notre société !

DakarActu

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