Un jugement du tribunal qui, dit-il, ‘’ne sera jamais exécutée. La deuxième chose, ce qui est plus grave dans un État de droit est que le juge, en réalité, a décrété la mort subite politique en lui privant le droit d’apparaître dans des manifestations, celui de manifester, d’exprimer ses opinions sous quelque forme ou nature que ce soit, de parler à la radio, de paraître même dans une vidéo, à fortiori de parler ou d’apparaître dans une télé. Or, c’est une violation non seulement de la loi puis que ce n’est assorti pratiquement à aucune durée’’.
Placé sous mandat de dépôt au soir du 28 novembre dernier 2017 par le premier cabinet du doyen des juges Samba Sall va, cependant pouvoir recouvrer la liberté ce soir, renseigne Me Ly. ‘’Assane Diouf sera libéré ce soir. Mais ce n’est pas cela qui est important’’, a-t-il noté avant de s’insurger contre l’avis des juges. Il dit trouver que ‘’la décision qui a été rendue est très surprenante. Dans la mesure où, d’abord, on a essayé de le discréditer en le présentant comme un malade mental. Puis que le tribunal a décidé qu’il devra séjourner dans une structure psychiatrique sans désigner un hôpital ou un spécialiste compétent pour ce faire’’.
Deuxièmement, il se trouve que la constitution et les conventions internationales qui ont été signées en faveur des droits de l’homme ont été, en fait, violées. Nous avons été très surpris par la décision, nous pensons que la décision est inspirée par la politique. Ce n’est pas une décision qui s’explique. Il a été relaxé pour outrage à un ministère de culte, déclaré coupable, il a été visé les dispositions de la loi sur l’utilisation des moyens informatiques. Cela est une infraction qui ne tenait pas. Mais il fallait trouver quelque chose qui permette de le condamner à une lourde peine. Je pense que la peine qui lui a été infligée ne se justifie pas. Donc nous allons interjeter appel. L’État de droit a disparu. Et la justice est aujourd’hui arrimée au pouvoir politique.’’
Me Ciré Clédor Ly de signaler que si cette décision de justice n’était pas infirmée, à l’issue de son recours, au niveau du Sénégal, il va saisir les juridictions internationales comme le Comité des droits de l’homme des Nations Unies. Lequel est le gardien des droits civils et politiques.
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