vendredi, mars 21, 2025

Anthony Koffi se prononce sa réussite

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Après avoir conduit la Botswanaise Amantle Montsho au titre de championne du monde en 2011, Anthony Koffi a fait de sa compatriote Marie José Ta Lou l’une des meilleures sprinteuses mondiales, le tout en restant travailler à Dakar.

Mais l’Ivoirien Anthony Koffi, devenu un coach à succès dans le gotha de l’athlétisme continental, laisse entendre que la réussite d’un athlète tient à la relation de confiance avec son entraîneur.

« S’il n’a pas confiance en son entraîneur, il ne fera pas les efforts nécessaires lors des séances d’entraînement », a indiqué le technicien ivoirien dans un entretien avec l’envoyé spécial de l’APS aux championnats d’Afrique d’athlétisme qui se poursuivent à Asaba, au Nigéria.

S’il estime qu’il y a toujours une part de chance dans le travail d’un technicien, l’ancien directeur technique du Centre international d’athlétisme de Dakar (Ciad) souligne qu’à la base, l’athlète « n’a aucune chance de progresser s’il n’a pas un certain potentiel ».

« Heureusement, ce n’est pas ce qui manque mais il est important de relever la part de travail qu’il faut accepter pour avancer », a souligné le technicien ivoirien, qui a conduit Ta Lou pour la conquête des titres de vice-championne du monde du 100 et 200 m en 2017.

Dans le cas de Amantle Montsho, la protégée bostwanaise de Koffi, « il a fallu travailler pour lui apporter plus de force et améliorer sa vitesse étant donné qu’elle était déjà très endurante quand nous l’avons prise en charge à Dakar ».

Ta Lou, pour sa part, « avait une rapidité à l’état brut, donc il a fallu travailler la force et l’endurance », a expliqué le technicien, selon qui en dépit de ses « grandes qualités » et de son succès, « elle sait qu’elle doit encore améliorer ses départs ».

Le technicien a dit que la relation de qu’il a construit à Dakar avec ses protégés, « sans avoir besoin d’expatrier les athlètes en Europe ou aux Etats Unis », lui permet par exemple de les amener à construire leur « vie d’homme ou de femme ».

« Je leur demande toujours d’investir dans la pierre en achetant des maisons lors des premiers gains », a indiqué qui se présente comme un coach plutôt qu’un entraîneur.

« Le coach, c’est celui qui s’occupe des entraînements mais aussi de la vie sociale de son athlète », a-t-il fait valoir, estimant qu’avec deux à trois immeubles dans une grande capitale africaine, « on est assuré d’avoir une retraite dorée ».

De même, « sur le plan humain, il faut rapprocher les athlètes de leur premier cercle familial, sinon le risque c’est de voir plusieurs personnes tourner autour et les mener sur les chemins dangereux et tortueux », a ajouté Anthony Koffi ;

« A Arthur Cissé (nouvelle star du sprint africain) qui est invité régulièrement dans les meetings de la Diamond League, je lui ai demandé de payer le billet du pèlerinage à La Mecque pour sa mère », a-t-il dit révélé.

Il fait observer qu’en Afrique, « on a besoin des bénédictions de nos parents et on ne peut pas mieux pour une femme musulmane, après avoir réglé les problèmes de survie et de vie, que de l’amener aux lieux saints de l’Islam », a fait valoir le technicien ivoirien.

Après Ta Lou et Arthur Cissé, nouveau vice-champion d’Afrique du 100m, le groupe d’entraînement du technicien ivoirien s’est enrichi d’un athlète du Botswana, en attendant l’arrivée la saison prochaine d’un sprinter du Kenya.

APS

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