Cheikh Ndiaye a appelé les pouvoirs publics sénégalais à mettre les acteurs culturels des régions dans de meilleures conditions d’expression en mettant à leur disposition plus d’infrastructures pour leur encadrement.
« Je lance un appel aux autorités gouvernementale afin qu’elles donnent leur chance aux artistes particulièrement ceux du théâtre en mettant à leur disposition des infrastructures », a dit le directeur du centre culturel de Matam (nord), estimant que les comédiens par exemple, « évoluent dans un dénuement quasi-total ».
Or, avec « plus de plateaux et de compétitions, ces artistes qui ont beaucoup de talent », pourraient « faire de bonne choses pour le développement » du théâtre, une discipline qui « se porte bien au niveau de la région de Matam », a assuré M. Ndiaye.
A l’en croire, « Matam présente une situation différente de celle des autres régions comme Dakar, Thiès où au moins existent quelques infrastructures ».
« Ici nous travaillons avec les élèves et les ASC pour constituer un pool de comédiens qui est en train d’émerger et sur qui nous fondons beaucoup d’espoir », a-t-il ajouté.
« Avec ces jeunes, nous avons pu participer dignement aux dernières éditions du Festival national des arts et culture de Kaolack, Kolda et Louga », signale-t-il, saluant « le travail abattu par les pionniers qui continuent d’accompagner la jeune pousse ».
« Tant bien que mal nous essayons d’encadrer les talents sur place, avec l’appui des collectivités locales », a dit le directeur du centre culturel région de Matam, avant d’inviter les autorités supérieures à se pencher davantage sur la situation des acteurs culturels des régions.
APS