vendredi, mars 14, 2025

Cris syrienne – Vers de nouvelles négociations à Genève le 21 janvier (Nasr Hariri)

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Un coup à Astana ou Sotchi, un autre à Genève, la longue valse des négociations syriennes sous de multiples influences est sans fin. Entre une opposition déchiquetée et un pouvoir en place en perte de reconnaissance, c’est à se demander qui négocie quoi au fond et pour qui finalement? Si d’un camp on désavoue totalement le leader du pouvoir en place Bachar Al Assad, de l’autre la légitimité reste très limitée voire inexistante puisque autoproclamée!

Un nouveau round de discussions sur le conflit syrien est prévu sur trois jours à partir du 21 janvier à Genève sous l’égide de l’ONU, a indiqué mardi le négociateur en chef de l’opposition syrienne, Nasr Hariri.

Il faut que la primauté de la recherche d’une solution politique en Syrie reste à l’ONU, a-t-il souligné, en évoquant les négociations que veut organiser la Russie les 29 et 30 janvier à Sotchi. Sur celles-ci, « nous n’avons reçu aucune invitation formelle », a précisé Nasr Hariri. « Nous ne savons pas quel est l’objectif réel de la Russie ». L’opposition syrienne « n’exclut pas » pour autant d’aller à Sotchi, selon lui, mais si les prochaines discussions à Genève sont un succès, une éventuelle rencontre à Sotchi perdra de son intérêt. Selon Nasr Hariri, d’ailleurs, « l’ONU ne participera à Sotchi que si les discussions en Russie soutiennent le processus de Genève ». Nasr Hariri a indiqué avoir rencontré lundi à New York le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et le secrétaire général adjoint pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman. Le service de communication de l’ONU a confirmé cette rencontre, se bornant à indiquer qu’Antonio Guterres « avait été encouragé » par la disponibilité de la délégation de l’opposition syrienne « à participer sans préconditions au prochain round de discussions de Genève ». A l’issue d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité sur la Syrie, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a quant à lui indiqué qu’il « espérait » une participation des Nations unies aux futures discussions de Sotchi. L’objectif de la rencontre de Sotchi « est de revigorer le processus de Genève vers une solution politique », a-t-il indiqué. En décembre, le 8e round de discussions à Genève avait tourné court, coinçant sans surprise sur la volonté de l’opposition syrienne d’évoquer une transition post-Bachar al-Assad. La délégation du régime avait rejeté cette requête. Nasr Hariri, représentant de l’opposition, doit se rendre mardi soir à Washington où il compte rester jusqu’à vendredi. Des entretiens sont prévus au Congrès et des rencontres sont envisagées au Département d’Etat et avec le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, l’ancien général Herbert Raymond McMaster. « Nous attendons que les Etats-Unis endossent un rôle » dans le processus de recherche d’une solution politique, a indiqué le chef de l’opposition syrienne. Les Etats-Unis sont « le joueur le plus important dans la bataille syrienne, le seul Etat à pouvoir contrer l’influence de la Russie ». Avec Belga

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