C’est grâce aux courses hippiques qu’est né le pari sportif. En effet, au cours du siècle dernier, certains hommes ont commencé à attribuer des cotes aux courses hippiques et aux matchs de baseball aux Etats-Unis. Cette nouveauté a très vite nécessité la création du métier de bookmaker des paris sportifs en ligne.
Ainsi, un pari sportif consiste à miser de l’argent sur un évènement lors d’une rencontre sportive. Il existe de nombreux types de paris, dont les plus simples consistent à parier sur la victoire d’une équipe précise. Chaque pari a une cote et c’est elle qui permet de connaître à l’avance, en fonction de la somme misée, le montant gagné si l’évènement se produit. Les paris se font en général chez des bookmakers qui sont des organismes autorisés à proposer aux joueurs de parier. Les paris sportifs étaient interdits en France jusqu’au 10 juin 2010, la veille de l’ouverture de la Coupe du monde de football. À compter de cette date, l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) a été créée à la suite de la loi relative à l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et de hasard en ligne. Elle est chargée de réguler le marché et distribue des agréments officiels aux opérateurs. Ils sont très prospères au Royaume-Uni par exemple. wikipedia.org, indique que, bien que les paris sportifs comptent de nos jours de nombreuses variétés, c’est le pari mutuel, encore d’actualité, qui fût le premier à être officialisé. Son origine est pourtant plus ancienne. En effet, c’est Michel Oller, un parfumeur qui a introduit ce type de pari en France dans les années 1800. Bien entendu, les paris organisés n’étaient à l’époque pas réglementés et consistaient simplement à éditer des tickets de pari sur les courses hippiques en vogue à cette période. Les mises des joueurs étaient simplement regroupées dans un pot. Michel Oller est un peu l’ancêtre du Bookmaker actuel car il a su rendre ce commerce lucratif en prélevant systématiquement 5% de commission sur les dépôts. Pour ce qui est des gains, ils étaient reversés aux parieurs gagnants selon des cotes calculées en fonction des mises. Un point de vue largement partagé par guide-sportif.com qui confirme que c’est Michel Oller qui a introduit ce type de pari en France dans les années 1800. Bien entendu, les paris organisés n’étaient à l’époque pas réglementés et consistaient simplement à éditer des tickets de pari sur les courses hippiques en vogue à cette période. Les mises des joueurs étaient simplement regroupées dans un pot. Il faudra cependant attendre 1887 pour que le pari mutuel soit officialisé par l’état français. Le pari sportif s’est alors progressivement étendu aux autres pays comme l’Angleterre et les États-Unis.
En quoi consiste le pari sportif aujourd’hui : Comme son nom l’indique, le pari sportif consiste à parier une somme d’argent en anticipation du résultat d’un évènement sportif. Le pari peut porter sur plusieurs critères comme par exemple le vainqueur d’une course ou encore le nombre de but marqués par telle ou telle équipe lors d’un match. Chaque pari est associé à une cote qui permet au joueur de savoir combien il peut gagner si son pronostic s’avère exact. En réalité la cote est fonction de la probabilité que le pronostic se réalise. Un cote faible signifie que le pronostic a de forte chance de se réaliser et inversement.
Dans son article intitulé « La France saisie par la frénésie des paris sportifs en ligne », le journal bfmbusiness.bfmtv.com informe que les mises enregistrées en paris sportifs au premier trimestre de l’année 2016 atteignent 516 millions d’euros (+47%), le plus haut montant sur un trimestre depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne en 2010. Après des débuts timides, le marché français des paris sportifs sur Internet est en train de s’envoler. Ce taux de croissance des mises entre deux trimestres à périodes comparables est également le plus important constaté depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne. Le Produit brut des jeux (Pbj) de l’ensemble des opérateurs de paris sportifs au premier trimestre 2016 s’élève à 82 millions d’euros, chiffre le plus élevé enregistré, montant également atteint au quatrième trimestre 2015.
Le business des paris sportifs. Quelque chose qui peut paraître monstrueux lorsque l’on compare l’argent joué à la situation économique des foyers français. Un marché qui est en plein développement, et que l’on connaît en France depuis quelques années seulement. Car a contrario des jeux de hasard, des salles de poker en ligne ou autres « disciplines » réservées majoritairement à des habitués des jeux d’argent, le pari sportif a pour vocation de s’adresser aux supporters qui croient en leur équipe dur comme fer, ou encore à de pseudos-spécialistes qui regardent le match du dimanche soir vissés dans leur canapé, et qui étalent ensuite leur confiture un peu partout. Des dizaines de sites, comptes Twitter, Facebook, etc, ont été crées dans lesquels ces fameux « spécialistes » indiquent leurs préférences. Une aubaine pour les sites de paris: ils sont sans cesse répertoriés, leurs côtes affichées, et un parieur lambda n’a plus qu’à être redirigé vers les portails de paris pour appliquer à la lettre les conseils distillés par des consultants vedettes, des parieurs aguerris, ou bien nos fameux spécialistes du dimanche. Le pari sportif a tout pour plaire: toute personne qui suit de près ou de loin le sport peut se sentir concernée par ces paris. Contrairement aux paris hippiques, encore très populaires, mais qui peuvent paraître un peu trop compliqués techniquement pour ceux qui ne suivent pas assidûment la discipline, parier pour un match est enfantin. Victoire, nul ou défaite: on a connu quand même plus compliqué! Histoire de mettre en confiance les parieurs, ces derniers peuvent même enregistrer des mises en cours de match!
Car pour que les téléspectateurs d’événements sportifs quittent leur canapé pour attraper leur mobile ou aillent se connecter sur un ordinateur, les sites de paris en ligne ont mis le paquet. Les flashes publicitaires s’enchaînent, et on pourrait dresser une liste complète des acteurs majeurs du secteur en regardant à peine 3 minutes de publicité diffusée, par exemple, à la mi-temps d’un match… Chaque site se vante de la hauteur de ses gains, du fait que l’on gagne tant d’euros à l’inscription, et que « Consultant 1 » et « Consultant 2 » expliquent très précisément les choix à faire. Car si suivre les conseils d’amis du plus américain des basketteurs français, d’un consultant imposant, qui taille toutes les semaines dans une émission foot diffusée avant le match du dimanche soir, ou encore de l’auteur de la tête victorieuse de l’OM en 1993 permettait de devenir multi millionnaire, les sites de paris en ligne seraient saturés, comme si une mêlée de parieurs voulait avoir les conseils de ses consultants adorés.
MF