Après la sortie des membres du Comité de Veille et de Vigilance des Terres de Saré Moussa Ndourou qui accusent le maire de Saré Bidji de « tentative d’expropriation », la réaction du premier magistrat n’a pas tardé.
Malang Mballo tient à préciser que ces personnes ne sont pas « les propriétaires de ces terres » mais « des occupants. Avant de poursuivre qu’ils font de la résistance étant donné que les prédécesseurs s’étaient accordés avec les populations pour que « 50% des parcelles reviennent à l’occupant et le reste à la mairie ». « C’est cette clé de répartition qui est parfois rejetée par certaines familles », a expliqué M Mballo.
Ainsi, après la médiation du préfet, « nous avons opté pour le règlement au cas par cas ». Ce qui a permis de «distribuer, séance tenante, des avis aux occupants qui acceptent cette clé de répartition ». Si ces derniers vendent leurs parcelles, « Cela n’engage ni la commission domaniale, ni la mairie. Ils sont libres », a-t-il laissé entendre.
A l’endroit de ces membres du CVVTSMN en colère, Malang Mballo leur assène ses vérités. « Comme ils engagent le bras de fer, la loi va trancher ».
Avant de conclure que « plus de milles personnes sont concernées par cette affaire. Actuellement, elles font moins du tiers ». Et si on applique la loi sur le foncier, « ces occupants n’ont pas raison ».
ismaila.mansaly@koldanews.com



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