Timbuktu Institute african center for peace studies du professeur Bakary Samb vient de terminer une étude de probabilité sur les zones à risques du terrorisme notamment en banlieue ou le phénomène aurait plus de chance à s’y développer.
Ces études conduite en banlieues dakaroises, a donné la parole aux jeunes sur la perception du terrorisme et du processus de radicalisation noté dans certains quartiers populaires.
Les premiers résultats font état d’une société fortement religieuse, 32% pensent que les radicaux et extrémistes ont une mauvaise interprétation de l’islam, 25% déplorent ceux qui ont recours à la violence au nom de l’islam et seuls 7% considèrent qu’il s’agit purement et simplement d’une pratique rigoriste de l’islam et plus d’un tiers sont incapables de donner une réponse, ce qui, en soit constitue une donnée plus ou moins inquiétante.
La moitié ou les trois quart des jeunes estiment que ce phénomène peut être dû à la pauvreté et le chômage, faisant ainsi que 68% des jeunes n’ont pas confiance dans l’état et dans les services que ce dernier devrait assurer.
A noter que cette étude s’est en outre intéressé sur les différentes positions de ces jeunes vis-à-vis des mesures de l’état dans le cadre de la lutte anti-terroriste, le rapport complet sera publié dans le mois d’octobre et présenté à Dakar.
M.G.Baldé