A Kolda, la clôture de la 28e semaine nationale de l’enfant est marquée ce mercredi 22 juin par un panel sur les mariages d’enfants. Le CDPE de Kolda qui veut mettre à contribution les enfants pour lutter contre cette problématique en a profité pour armer et sensibiliser la cible sur les conséquences médicales.
A en croire Madame Lo née Aïssatou Dieng, coordonnatrice Santé de la Reproduction au niveau du district sanitaire de kolda, la première difficulté réside dans le fait que les prestataires peinent à faire les consultations prénatales aux victimes de grossesses précoces compte tenu de « l’immaturité des organes génitaux ».
Et quand la grossesse arrive à terme, c’est souvent « un travail pénible avec une durée d’attente de plus 48 heures parfois sans accoucher », a-t-elle poursuivi. A cela s’ajoute « une phase expulsive difficile qui peut se solder par un mort-né frais ou une hémorragie après accouchement ».
Autres conséquences graves signalées par Madame Lo : « les fistules mais aussi les avortements qui aboutissent parfois à des infections, l’infertilité ou la mort ». Toutes choses qui font que les panelistes ont appelé à la mise en place d’une large coalition afin de contribuer à la réduction de ce fléau qui freine la promotion des jeunes filles notamment en milieu rural.
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