L’entreprise aérospatiale américaine SpaceX est à nouveau vendredi parvenue à faire atterrir sur une plateforme en mer le premier étage d’une fusée, un exploit qui devrait lui permettre à terme de réutiliser ces lanceurs très coûteux.
La fusée Falcon 9 a décollé comme prévu à 01H21 (05H21 GMT) depuis Cape Canaveral, en Floride. Trente-deux minutes après, le lanceur s’est séparé du satellite de communication japonais SKY perfect JSAT qui s’est placé dans l’orbite terrestre.
Le lanceur haut de 70 mètres a ensuite rebroussé chemin puis a fait un atterrissage impeccable sur une barge dans l’océan Atlantique aux cris de « USA, USA, USA » de l’équipe d’encadrement au sol.
La société californienne redoutait l’exercice car le lanceur était revenu dans l’atmosphère à une vitesse d’environ 2 km/seconde ce qui rendait difficile son freinage à la descente. En effet, pour permettre au satellite de se placer en orbite, la fusée avait dû pénétrer plus profondément dans l’espace et était donc lancée à une vitesse importante.
Le groupe de l’entrepreneur américain Elon Musk a déjà réussi à deux reprises à faire atterrir le premier étage de Falcon 9, une première fois sur le sol en Floride et la dernière fois sur une barge dans l’Atlantique, le 8 avril, après le lancement de sa capsule de fret non habitée Dragon vers la Station spatiale internationale.
SpaceX entend perfectionner cette technique pour pouvoir, à l’avenir, réutiliser ces parties de fusées au lieu de les perdre dans l’océan après les lancements.
Source: RTLInternational