Le président syrien Bachar Al-Assad doit partir dès la mise en place d’une autorité de transition, a insisté samedi le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir, estimant qu’il n’y avait « aucune possibilité » qu’il puisse rester au pouvoir.
« Pour nous, c’est très clair, il doit partir au début du processus de transition, pas à la fin », a déclaré M. Al-Jubeir au cours d’une rencontre avec la presse à Paris. Les discussions entre le régime de Damas et l’opposition, censées reprendre la semaine prochaine à Genève, doivent permettre d’enclencher un processus de transition politique pour mettre fin à la guerre qui ravage la Syrie depuis cinq ans. Une feuille de route internationale agréée par l’ONU prévoit la mise en place d’un organe de transition d’ici à l’été et l’organisation d’élections à la mi-2017. « Un organe de transition est mis en place, le pouvoir passe d’Assad à cet organe de transition, et il s’en va », a résumé M. al-Jubeir, dont le pays soutient l’opposition au régime syrien. « Ensuite, l’autorité de transition rédige une nouvelle Constitution et prépare les élections. Certains estiment que Bachar al-Assad reste jusqu’aux élections, ce n’est pas notre point de vue », a-t-il ajouté. (Belga)