Le PDG d’Engie (ex-GDF Suez), Gérard Mestrallet, sera reconduit en tant que président non exécutif du groupe énergétique après l’échéance de son mandat actuel en mai prochain, a indiqué vendredi la ministre de l’Energie Ségolène Royal à l’AFP, confirmant une information du journal Les Echos.
« Il va devenir président non exécutif d’Engie avec une rémunération symbolique », a dit Mme Royal.
Cette reconduction de M. Mestrallet au-delà de l’âge limite aujourd’hui fixé à 67 ans devra être confirmée par le conseil d’administration d’Engie le 24 février, puis votée en assemblée générale le 3 mai, car elle nécessite une modification des statuts du groupe, détenu à environ 33% par l’Etat français.
Cela signifie qu’Isabelle Kocher, la numéro deux d’Engie qui était pressentie pour prendre la succession de M. Mestrallet et peut-être devenir la première femme PDG d’une entreprise du CAC 40, devra se contenter du rôle de directrice générale du groupe.
Interrogé par l’AFP, Engie n’a fait aucun commentaire.
Gérard Mestrallet, qui aura 67 ans le 1er avril, avait assuré qu’il n’était « candidat à rien », lors de ses voeux à la presse mi-janvier, alors que des informations de presse lui prêtaient avec insistance l’intention de vouloir rester comme président non-exécutif.
Selon le quotidien économique Les Echos, les relations entre M. Mestrallet et Mme Kocher se seraient nettement tendues ces derniers jours, en raison des discussions sur le rôle de chacun dans la future gouvernance d’Engie.
L’énergéticien se prépare actuellement à un virage stratégique pour se diriger vers un modèle davantage axé sur les énergies renouvelables et les services énergétiques.
Source: RTLInternational