Selon le directeur général de la recherche du ministère de l’enseignement supérieur, Professeur Cheikh Bécaye Gaye « il faut qu’on puisse développer des variétés qui résistent à la sécheresse comme par exemple à cycle court qui permet de s’adapter à la pluviométrie et maîtrise l’eau pour pouvoir faire de l’agriculture irriguée ».
Et malheureusement « au niveau de la formation agricole au Sénégal, on n’a pas une masse critique d’entrepreneurs agricoles», s’en désole Cheikh Bécaye Gaye.
Par conséquent, le gouvernement américain a concouru à hauteur de 28 millions de dollars soit plus de 16 milliards de nos francs avec le projet Enseignement et recherche agricoles pour atténuer ce déficit pour les instituts de formation du domaine agricole.
C’était lors du panel du projet sur l’Enseignement et la recherche agricoles (Era), du mercredi 8 avril 2015 à l’occasion de la 16ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) qui se déroule au Cices. Et ledit projet vise à « l’amélioration et l’adaptation des curriculums pour répondre à l’avenir de l’agriculture sénégalaise » selon le directeur du projet Usaid/Era, Larry Vaughan qui poursuit sur l’autosuffisance alimentaire au Sénégal en affirmant que « nous sommes sur les rails, il y’a des avancements vraiment surprenants depuis plusieurs années ».
Toutefois, le projet Usaid/Era regroupe des spécialistes américains et sénégalais pour la transmission des connaissances afin de permettre l’existence du lien entre les résultats de la recherche et les producteurs.
Par Saër SY ( Correspondant à Dakar)