lundi, mars 17, 2025

France : La rentrée scolaire au crible de la presse

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Alors que 12 millions d’élèves rentrent en classe, des problèmes « brûlants » – de la réforme des rythmes scolaires à la pénurie de professeurs – attendent la toute nouvelle ministre de l’Education Nationale Najat Vallaud-Belkacem, estime mardi la presse quotidienne.

« A Najat Vallaud-Belkacem de déminer les deux dossiers les plus brûlants du moment. Une réforme des rythmes scolaires et les fameux ABCD de l?égalité », écrit Bruno Dive dans Sud-Ouest.

D’autant que « la réforme des rythmes scolaires constitue un nouvel épisode d?affrontement entre de multiples acteurs de l?école » et « dont les enfants sont exclus », souligne La Nouvelle République du Centre-Ouest, sous la plume d’Olivier Pirot.

Dans L’Alsace, Raymond Couraud estime que « ces rythmes ont tout pour donner le blues aux Français. »

Une réforme des rythmes condamnée par Yves Thréard (Le Figaro) car elle « est à l?école ce que les 35 heures ont été au monde du travail : une aberration. Elle coûte très cher à mettre en oeuvre, désorganise complètement la vie de millions de personnes et n?améliore en rien l?apprentissage des enfants ».

Moins sévère Didier Rose écrit dans les Dernières Nouvelles d’Alsace que « des réformes visant à améliorer le système éducatif peuvent être nécessaires, sans pour autant être populaires. Ni auprès des parents. Ni auprès des enseignants ». Il souligne que « Najat Vallaud-Belkacem, sera jugée sur ses choix ».

Jean-Louis Hervois (La Charente Libre) résume: « NVB (Najat Vallaud-Belkacem) hérite de tous les dossiers impossibles qu?un simple sourire ne suffira pas à résoudre. »

Dans La Montagne Centre-France, Jacques Camus préfère parler « plutôt de la refonte des programmes, de la réforme du collège, de l’évaluation des élèves ». Et sur ces sujets, il réclame « un consensus fondé sur le bon sens. »

Il y a urgence dit aussi Alain Dusart de l’Est républicain car si « notre République aligne chaque rentrée 800.000 enseignants, et bientôt 60.000 de plus, à l?arrivée, on ne cesse de nous parler du niveau qui baisse, du bac qui ne vaut plus rien, de l?apprentissage toujours méprisé et de générations d?élèves égarés dans des filières universitaires sans débouchés? »

A ce propos, Le Journal de la Haute-Marne (Patrice Chabanet) rappelle que « notre pays a de gros progrès à faire. Le classement Pisa, établi par l’OCDE, n’est pas très flatteur pour la France qui occupe une médiocre 25ème place. Son verdict: enseignement trop académique, trop inégalitaire ».

Ce qui fait écrire à Philippe Lemoine (Ouest-France) qu’il « est urgent que l?État, les enseignants et les parents avancent dans le même sens?: celui de l?avenir des enfants, nos citoyens de demain ». Mais, prévient-il, « cela ne pourra se faire que dans le calme, loin des polémiques stériles et des dogmatismes rigides. »

Dans Libération, François Sergent veut aller plus loin et demande « à la communauté éducative ?de la ministre aux profs, de la maternelle aux prépas en passant par leurs syndicats? de refonder son métier. »

Mais « Najat Vallaud-Belkacem sait qu?il n?y a jamais d?état de grâce rue de Grenelle, même pour les icônes ! », écrit Hervé Favre (La Voix du Nord).

Source: RTLInternational

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