jeudi, mars 6, 2025

Corruption : Des preuves avérées contre le Qatar, organisateur de la coupe du monde 2022

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Le Sunday Times nous apprend que le Qatar aurait versé plus de 5 millions de dollars à divers officiels pour influer sur le vote du Comité exécutif de l’organisation début décembre 2010 et ainsi obtenir l’attribution de la Coupe du monde 2022 de football.

Le Mondial 2022 au Qatar fait à nouveau parler de lui. Cette fois-ci, il n’est pas question d’une éventuelle organisation en hiver, ou d’accusations d’esclavagisme sur les chantiers. Mais de soupçons de corruption. En fait, le Sunday Times serait en mesure de prouver que le Qatar a versé « plus de 5 millions de dollars (environ 3,7M€) à des officiels» dans l’optique d’influer sur leur vote et ainsi de décrocher l’organisation de la Coupe du monde 2022, le 2 décembre 2010.

« Complot pour acheter la Coupe du monde», titrent nos confrères, faisant ainsi écho à l’enquête publiée en janvier 2013 par le bihebdomadaire France Football. Documents à l’appui (mails, lettres, fichiers bancaires), le Sunday Times affirme que le Qatari Mohamed bin Hammam aurait largement contribué à cette vaste entreprise de corruption. Rappelons que ce dernier, ex-président de la Confédération asiatique de football, avait été banni à vie par la Fifa en 2011 pour avoir tenté d’acheter des voix lorsqu’il était candidat à la présidence de ladite Fifa contre Sepp Blatter, qui avait gardé son trône. Il aurait donc « acheté des votes cruciaux» pour assurer l’attribution de la Coupe du monde 2022 à son pays natal.
Des pots de vin en Afrique, aux Caraïbes, en Océanie…
Le Sunday Times évoque une « campagne secrète pour amener la Coupe du monde dans le Golfe» qui aurait débuté dès le mois de juin 2008. Avec pour principales cibles l’Afrique, et ses précieux votes. Mais aussi les Caraïbes, avec 1,65M$ (450.000$ avant le scrutin de 2010, et 1,2M$ après) sensément versés à l’ex-vice-président de la Fifa et ancien président de la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), Jack Warner. L’ancien patron de la zone Océanie, Reynald Temari, aurait quant à lui pu faire traîner la procédure d’exclusion dont il était l’objet au moment du vote grâce à un financement produit par le même Mohamed bin Hammam. Ce qui lui aurait permis de rester en place jusqu’au scrutin, sans pour autant y participer. Et ce alors que son successeur était favorable à la candidature de l’Australie pour organiser le Mondial 2022. Une « erreur» selon Sepp Blatter Et dire que M. Bin Hammam avait basé sa campagne pour l’élection à la présidence de la Fifa sur « la confiance» et « la crédibilité» en 2011, comme s’en amuse presque le Sunday Times… Rappelons que le Qatar a toujours fermement démenti les accusations de corruption. Tout comme l’éventuelle implication dans des opérations de lobbying de Mohamed bin Hammam avant le vote du Comité exécutif de l’organisation, il y a trois ans et demi. Sepp Blatter a récemment qualifié d' »erreur» l’attribution du Mondial 2022 au Qatar. Ces révélations ne vont pas contribuer à le faire changer d’avis. Les responsables de l’organisation de la compétition n’ont d’ailleurs pas (encore) réagi. Le sujet sera très probablement abordé lundi, lors de leur rencontre prévue à Oman avec Michael J. Garcia, ancien juge new-yorkais, président du comité d’éthique de la Fifa et chargé de l’enquête sur l’attribution du Mondial 2022 au Qatar. A moins que le rendez-vous soit repoussé après ce nouveau coup de tonnerre. VERS UN NOUVEAU VOTE ? Et si le Mondial 2022 n’avait finalement pas lieu au Qatar ? La question se pose au vu des révélations du jour, dans le Sunday Times, au sujet d’éventuels pots de vin versés à divers officiels pour influer sur le vote visant à attribuer l’organisation de la Coupe du monde 2022. L’enquête officielle menée par Michael J. Garcia, ancien juge new-yorkais, président du comité d’éthique de la Fifa, aura sans doute un impact déterminant. « Si le rapport de Garcia démontre que des actes répréhensibles ont été commis dans le cadre du vote pour la Coupe du monde 2022, je n’aurais absolument aucun problème, en tant que membre du Comité exécutif, au cas où la recommandation serait de procéder à un nouveau vote, a indiqué Jim Boyce, vice-président de la Fifa, sur les ondes de la BBC Radio 5 live. Si Garcia apporte des preuves concrètes et que ces preuves sont données au Comité exécutif et à la Fifa, ce serait étudié très sérieusement, il n’y a aucun doute là-dessus.» Le Mondial 2022 avait été attribué au Qatar le 2 décembre 2010. sport24.com

Source: http://www.ferloo.com

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