Les problèmes universitaires tels décrits par le Secrétaire général du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES), Seydi Ababacar Ndiaye, sur les ondes de Sud Fm sont loin de connaître un règlement. D’où ses recommandations aux différents acteurs du monde universitaire.
Le manque de volonté politique, le clientélisme politique (nomination des recteurs sur la base partisane,….), la mauvaise compréhension des réformes, les discours guerriers de la tutelle, le dysfonctionnement du système éducatif, désarticulation entre le moyen secondaire et le supérieur empêchent, … ce sont autant des écueils qui empêchent l’enseignement supérieur de fonctionner comme il faut.
Très ému de cette situation, Seydi Ababacar Ndiaye fait quand même des recommandations. C’est ainsi qu’il appelle le chef de l’Etat, Macky Sall de revenir à la raison en mettant sur pied un comité de suivi ouvert aux parlementaires, à la société civile, aux enseignants, aux étudiants …, aux vrais parents d’étudiants à se lever car l’avenir de leurs enfants semble être hypothéqué. « Quand je vois ces étudiants avec leurs bagages quitter le campus à l’image d’un pays en guerre, me fait trop mal. J’ai même envie de pleurer pour ces jeunes venus souvent de très loin de Dakar», s’étonne-t-il.
Dans ses recommandations, Seydi Ababacar Ndiaye invite ses collègues enseignants de ne pas faire cours sous la surveillance policière. A cette dernière de comprendre qu’elle dispose une puissance de feu à ne pas abuser et de se cantonner au niveau de leur position initiale, c’est-à-dire aux alentours de l’université, avant la mise en place d’une police universitaire. Il demande aux étudiants de garder la sérénité et à être calmes car on ne peut régler un problème dans la violence.
Ferloo