29 juin 2014. La date est fatidique pour les hommes et femmes qui considèrent que la politique est un métier ou encore une profession. La machine électorale a été déclenchée sous toutes ses formes avant même que l’administration centrale ne donne le signal de façon légale autorisant le démarrage de la campagne électorale. Qu’importe, diront les vendeurs d’illusion. La démarche de certains de ces hommes politiques obnubilés par le gain facile est simple: Tout pour moi, rien pour les autres. Leur comportement et attitudes ne souffrent donc d’aucune ambiguïté. La règle dans l’arène politique chez nous est comparable à la loi de la jungle où les forts cherchent toujours à écraser les plus faibles. Dans les états-majors des classes politiques l’on s’attèle actuellement à la confection des listes électorales. Dans ce sens, les inquiétudes et l’angoisse sont palpables de part et d’autre. Des militants ont même commencé à vitupérer dans des rangs de formations politiques où tout est confus dans l’esprit de certains parmi eux qui n’arrivent toujours pas à comprendre les attributions et le rôle que doivent jouer le mandataire et la tête de liste d’un parti ou coalition de parti. Dans leur stratégie et démarche de pêche de voix en direction du scrutin du 29 juin 2014, les leaders usent et rusent de tactiques et d’anecdotes de tout ordre. Actuellement, ceux qui cherchent la confiance des siens s’illustrent dans des visites à domiciles et des réunions. Ils font aussi du porte à porte et organisent de petits meetings de quartier entre autres stratégies.
Seulement rien de croustillant dans le discours de ces hommes politiques qui semble être vide de sens. Malgré tout, ils arrivent à charmer certaines populations. Dans cette démarche mal rythmée de l’histoire politique du Fouladou, des individus trouvent toujours le malin plaisir de jouer au yoyo.
Dans le temps, on a connu des militants alimentaires. Dans un passé récent, le terrain politique a été investi par des militants banabanas. Aujourd’hui nous sommes dans l’ère des prostitués politiques qui connaissent tout et ne maitrisent rien du tout. En réalité, ces prostitués qui cherchent à charmer des leaders n’ont personnes derrière. A la limité, ils tournent au gré du vent qui souffle des poches de personnes altruistes. Quelle flétrissure et quel dédain.
De ses constats nous sommes unanimes que le peuple Vélingarois souffre incontestablement d’une léthargie, ou encore d’un effritement et l’effondrement des valeurs cardinales au profil d’une politique sociale fondée sur la corruption, le clientélisme politique, le népotisme, la gabegie, la gestion solitaire, le subjectivisme, les règlements de compte entre autres. Un comportement qui témoigne éloquemment de l’absence de patriotisme et de dignité…Conséquence, la politique est vidée de sa substance et de son caractère sacré en devenant une activité facile à exercer une science galvaudée, mal vue par les citoyens..
Dans cette menace, la société civile était appelé à sauver le navire Fouladou qui risque de faire un naufrage collectif. Mais ce faisceau de lumière projeté par ces organisations dites de la société civile menace de gripper la machine populaire dans cette partie sud du Sénégal où il y a autant de mouvements citoyens que de partis politiques. C’est dire que certains initiateurs de ces dits mouvements marchent la tête basse sur les cendres mal éteintes des politi-chiens. Sur qui faut-il compter pour sauver le reste des meubles entourés par un tourbillon de carnassiers? Le peuple souverain est appelé à répondre à cette interrogation au soir du 29 juin 2014. Pour cela, chers citoyens et citoyennes, soyez les maitres et les maitresses du jeu. Votre carte électeur est votre seul arme qui vous garantit une stabilité et un développement harmonieux.
Moussa Sibo Mballo / Koldanews