vendredi, mars 14, 2025

Ukraine : Selon Barack Obama Moscou serait du mauvais côté de l’histoire

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Le président des Etats-Unis Barack Obama a brandi lundi la menace de mesures économiques et diplomatiques visant à « isoler » la Russie après son intervention en Crimée, affirmant que Moscou était « du mauvais côté de l’Histoire » dans la crise ukrainienne. Il existe un consensus pour dire que la Russie a violé le droit international en Ukraine, a assuré M. Obama aux journalistes, au début d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. « Je pense que le monde est largement uni pour reconnaître que les mesures prises par la Russie représentent une violation de la souveraineté ukrainienne (…) et une violation du droit international », a insisté le président.

« La Russie a des liens historiques forts avec l’Ukraine… »

« Le message que nous faisons passer aux Russes est que s’ils continuent sur leur trajectoire actuelle, nous examinerons un ensemble de mesures économiques et diplomatiques qui isoleront la Russie », a-t-il prévenu. « Elles auront un impact négatif sur l’économie (de la Russie) et son statut à travers le monde », a-t-il poursuivi. « Ce que je souhaite est que le peuple ukrainien puisse décider lui-même de son destin », a souligné M. Obama. « La Russie a des liens historiques forts avec l’Ukraine. Il y a des liens commerciaux forts entre ces deux pays. Tout cela doit être reconnu, mais ce qui n’est pas acceptable est que la Russie déploie ses soldats sur le terrain en toute impunité et viole des principes fondamentaux reconnus à travers le monde », a-t-il ajouté. Quelques heures plus tôt, le département d’Etat avait précisé que Etats-Unis réfléchissaient à « un large éventail de sanctions » à imposer à la Russie pour ses agissements en Ukraine.

Ianoukovitch aurait demandé l’aide militaire de la Russie

Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch aurait demandé au président russe Vladimir Poutine l’aide militaire de son pays « pour défendre la population ukrainienne », a affirmé lundi l’ambassadeur russe à l’ONU. S’exprimant devant le Conseil de sécurité, Vitali Tchourkine a cité un « message » en ce sens adressé à M. Poutine dans lequel M. Ianoukovitch affirme que « l’Ukraine est au bord de la guerre civile à la suite des événements intervenus à Kiev ». « Des vies sont menacées (…) des gens persécutés », ajoute le message cité par l’ambassadeur. L’ex-président ukrainien y « demande l’utilisation des forces armées de la fédération de Russie pour protéger la population ukrainienne », a-t-il ajouté. L’intervention russe en Crimée n’a pour objectif que de « défendre nos compatriotes et nos citoyens », a également déclaré l’ambassadeur, répétant la position de Moscou. M. Ianoukovitch est toujours le président légitime de l’Ukraine, même si son autorité est « insignifiante », a estimé lundi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. La Russie a accepté d’assurer la protection de M. Ianoukovitch sur le territoire russe. Le président déchu est réapparu vendredi pour la première fois depuis sa destitution pour donner une conférence de presse dans la ville russe de Rostov-sur-le-Don (sud).

Sommet extraordinaire en vue

L’Otan tiendra mardi une nouvelle réunion de crise sur la situation en Ukraine, à la demande de la Pologne qui estime que sa sécurité est menacée. Pour cette deuxième réunion après celle de dimanche, Varsovie a invoqué l’article 4 du Traité de l’Otan, qui prévoit que les 28 pays membres se consulteront « chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée ». Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se tiendra jeudi à Bruxelles sur la crise en Ukraine. A cette occasion, les dirigeants « discuteront des derniers développements en Ukraine et des moyens pour faire baisser la tension », a indiqué Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen.

Rumeurs sur un éventuel ultimatum

Selon les militaires ukrainiens, la marine russe leur a posé un ultimatum de se désarmer d’ici mardi matin, faute de quoi elle lancerait des assauts. « L’ultimatum est le suivant : reconnaître les nouvelles autorités (pro-russes) en Crimée, déposer les armes et s’en aller, ou être prêt à subir un assaut », a dit Vladislav Seleznev, responsable du ministère ukrainien de la défense, à l’AFP. Il a ajouté qu’il en ignorait l’échéance précise de l’ultimatum. Une information que la Russie dément. Moscou a même parlé de cet ultimatum comme étant « un délire total » Les Etats-Unis ont tout de même prévenu que tout ultimatum lancé par la Russie à l’Ukraine à propos de la Crimée constituerait une « escalade dangereuse » dans cette crise internationale.

Source: RTLInternational

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