lundi, février 24, 2025

Réforme des institutions : la Constitution de Amadou Mactar Mbow rejetté

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Le constat est amer, mais c’est la triste réalité. Les 17 mois de dur labeur de la Commission nationale de réforme des institutions (Crni) présidée par Amadou Mahtar Mbow risquent d’être vains. Le rejet des textes est presque unanime. Les réformes proposées par les membres de la commission dessinent les contours d’une nouvelle République. Une République moderne, juste et qui garantit les mêmes droits à tous les citoyens. Les changements ébauchés dans le rapport et dans l’avant projet de Constitution ouvrent l’ère d’une gestion saine et transparente. Seulement, le pouvoir politique qui doit incarner ces réformes ne semble pas très emballé par les changements. Les entités politiques approuvent ou rejettent les propositions suivant leurs intérêts. D’autres acteurs, plus neutres, regrettent leur mise à l’écart dans le processus. Et Macky Sall de se retrouver devant une situation inconfortable.

Les dispositions qui régissent la nouvelle République

C’est une nouvelle République qui se dessine. Le Sénégal tend à devenir un Etat dont les nouveaux textes qui vont le régir sont consignés dans deux documents produits par la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). Le rapport des travaux et l’avant projet de Constitution remis par le Président de la Cnri, Amadou Mahtar Mbow au chef de l’Etat, Macky Sall, avant-hier, concentrent l’essentiel des nouvelles dispositions qui composent la future (?) Charte fondamentale du Sénégal. Lesquelles dispositions annoncent des ruptures profondes dans bien des domaines, bouleversent des habitudes pourtant tenaces et promeuvent une nouvelle forme plus « juste et équitable »…

L’Obs

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