La BOAD a signé un contrat de financement de 4 milliards de F CFA (6 millions d’euros) avec la société sénégalaise Satrec et a octroyé un prêt de 10 milliards de F CFA (15 millions d’euros) au Port autonome de Dakar. L’institution a en outre signé un accord de coopération avec Bank of Africa.
La Banque ouest-africaine de développement a accordé, le 10 février, un prêt d’un montant de 10 milliards de F CFA (15 millions d’euros) au Port autonome de Dakar pour financer une partie du projet d’approfondissement du chenal d’accès et de reconstruction du wharf pétrolier au Sénégal. Ce projet, qui entend « améliorer la compétitivité du Port de Dakar », explique la BOAD dans un communiqué, devrait « accroître le trafic portuaire de 25% à l’horizon 2016 en permettant l’accueil des navires dont l’accès au port nécessite un tirant d’eau d’au moins 13 m ».
Transformation L’institution bancaire régionale a également octroyé, le mardi 11 février, un financement à court terme de 4 milliards de F CFA (6 millions d’euros) à la Société africaine de transformation, de reconditionnement et de commerce (Satrec). Destiné à financer l’importation de lait en poudre au Sénégal, ce prêt a été octroyé dans le cadre d’un montage financier en syndication avec la Bank of Africa (BOA). Cette institution a pour sa part, indique la BOAD, apporté 1 milliard de F CFA (1,5 million d’euros) supplémentaires à la société sénégalaise. Les modalités de ce prêt, notamment sa maturité et les taux appliqués, n’ont pas été indiqués. Ces deux nouveaux prêts portent à 481 milliards de F CFA (721 millions d’euros) le montant total des engagements de la BOAD au Sénégal, tous secteurs confondus. Partenariat BOAD-BOA Le partenariat entre la BOAD et BOA dans le cadre du prêt à Satrec a d’ailleurs pris une dimension plus formelle puisque les deux banques ont signé le même jour un accord de coorpération. Ce partenariat, précisent les deux institutions dans un communiqué commun, prévoit « des prises de participation et un soutien mutuel à leurs initiatives respectives et, dans les cas où l’une des parties ne serait pas qualifiée pour une opération, l’autre pourrait remplir le rôle d’Agent et d’Arrangeur ». Aussi, la BOAD et BOA s’engagent à « se concerter pour leurs actions de mobilisation de ressources sur les marchés de capitaux en Afrique et auprès des partenaires extérieurs ».