L’Association des juristes sénégalaises (Ajs), la Raddho, le Réseau Siggil Jigeen et le Comité de lute contre les violences faites aux femmes, sont contre la libération conditionnelle de Cheikh Yérim Seck. Selon le quotidien La Tribune qui rapporte l’information, les associations de défense des droits de l’homme et de la femme n’ont pas digéré la liberté conditionnelle accordée à l’administrateur général du site d’information Dakaractu. Ces associations estiment qu’un « violeur condamné à une peine déjà très inférieure au minimum prévu par la loi (5 ans), ne saurait en plus bénéficier d’une libération anticipée ». Pour elles, « le ministre de la justice a dénié aux victimes de viol, le droit à une justice équitable et les a privées de la reconnaissance de leurs souffrances ». En sa qualité de président du Réseau des journalistes contre le viol, Moustapha Fall a déclaré que « Les auteurs de viol sont des poisons pour la société; ils doivent être mis hors d’état de nuire, on doit les castrer, les piquer. » Ces organisations des droits de l’homme étaient en conférence de presse, ce samedi.
Cheikh Yérim Seck via iGFM