dimanche, mars 9, 2025

Affaire Aida Ndiongue et Cie: Le plan Jaxaay refait surface

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La gestion judiciaire du Plan Jaxaay est un exercice magistral.

Cette fois-ci, Aïda Ndiongue et Cie ont été placés sous mandat de dépôt pour détournements de deniers publics. Alors que l’ex-procureur de la République, Ousmane Diagne, avait demandé qu’elle soit mise sous contrôle judiciaire pour tentative et le placement sous mandat de dépôt de Abdou Aziz Diop. Maintenant, tout a été remis en cause par un autre procureur et juge d’instruction.

Ce dossier du Plan Jaxaay serait un bel exercice de Td (Travaux dirigés) pour les étudiants en deuxième année de Droit dans les universités sénégalaises. Entre zones d’ombres et bizarreries, la gestion judiciaire de cette affaire s’est retrouvée au cœur de toutes les interprétations des magistrats en charge de démêler cet écheveau. Depuis une dizaine de jours, la machine judiciaire s’est déclenchée pour mettre au gnouf Aziz Diop, ex-coordonnateur du Plan, et Aïda Ndiongue, bénéficiaires des marchés présumés indus pour détournements de deniers publics, faux et usage de faux, escroquerie. Ainsi que d’autres hauts fonctionnaires pour complicité de détournements de deniers publics. Prise à la suite du réquisitoire du procureur de la République, cette décision du juge d’instruction du deuxième cabinet près le Tribunal régional hors classe de Dakar a, sans doute, éraillé le sentiment d’incompréhension qui a escorté la gestion de cette affaire.

La perspicacité du procureur a abouti aux arrestations de Aïda Ndiongue et ses présumés complices. L’acte 2 de cette procédure a mis à nu les contradictions énormes contenues dans ce dossier.

D’un procureur à l’autre, les enjeux ont été redéfinis et redimensionnés. Bien sûr, les faits ont été requalifiés pour aboutir à l’arrestation de l’ex-sénatrice libérale. Le ministère public, géré par Serigne Bassirou Guèye, a pisté 20 milliards 688 millions francs Cfa qui auraient été détournés par les anciens responsables du Plan Jaxaay. Cette fois-ci, il a confié l’affaire au juge d’instruction du deuxième cabinet qui a mis tout ce beau monde en prison. Il a contourné le Doyen des juges qui a instruit le premier volet de ce dossier. Ce dernier avait suivi à la lettre le réquisitoire « jugé complaisant ».

L’Obs

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