Après la mutinerie au camp de Kati contre le général Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte, Amnesty International avait demandé aux autorités maliennes l’ouverture d’une enquête impartiale suite à la disparition et à la mort de plusieurs militaires qui s’étaient rebellés, le 30 septembre 2013. L’organisation évoque une » purge menée par un groupe » qui se considère au-dessus de la loi. Le ministère malien de la Défense a annoncé l’ouverture d’une enquête. Plus de trois semaines après les faits, les familles de militaires morts ou disparus s’inquiètent et demandent des nouvelles de leurs proches.
Militaire malien dans le Kati, près de Bamako. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
Source: rfi.fr