La route entre la station Shell- Hôpital régional-Route de Diourbel passant le quartier Ousmane Ngom dans la commune de Thiès est considéré comme l’axe du mal à cause de nombreux accidents qui s’y sont lieu. A bout de souffle, les habitants dudit quartier envahissent, spontanément, la rue pour exiger des autorités la construction des dos d’âne ou autres ralentisseurs.
Les accidents se multiplient causant de pertes de vie humaines énormes. A titre d’exemple, ce son cinq (05) personnes qui s’étaient, mortellement heurtées, il y quelques jours. Hier encore jour de fête de Tabaski, c’est une fillette de 4 ans qui est violemment heurtée par un véhicule qui roulait à vive allure, avant de tomber en coma et transportée à l’hôpital régional de Thiès.
« Trop, c’est trop ! », semblent dire les habitants de la Cité Ousmane Ngom de Thiès, qui, excédés par ces nombreux accidents sur cette route secondaire menant à la région de Diourbel, envahissent la rue, spontanément, pour exiger des autorités la construction des ralentisseurs en vue de protéger, surtout, les enfants.
« On est à bout de souffle. Depuis deux ans les autorités sont régulièrement saisies afin de nous construire des ralentisseurs car nous devons à tout prix protéger les enfants qui sont très souvent victimes des accidents de circulation sur cet axe », déclare un manifestant.
Le préfet du département de Thiès Mamadou Oumar Baldé en visite chez les familles religieuses de Thiès rejoint dare-dare les manifestants pour discuter avec eux et les amener à la raison. Ainsi, après avoir écouté les complaintes des habitants de la cité Ousmane Ngom deThiès, l’autorité administrative du département de Thiès, Mamadou Oumar Baldé a donné un délai d’une semaine, aux habitants de la dite cité, le temps de rencontrer des techniciens de voir ensemble comment aménager des ralentisseurs sur cet axe.
Ferloo