Le président du mouvement SET n’est pas du tout d’accord sur la volonté du gouvernement de reporter les élections locales. Il soupçonne le gouvernement d’avoir des motifs cachés avec l’annonce de ce report des locales. «Je trouve que c’est une des preuves qu’il n’y a pas encore de rupture.
C’est les mêmes tâtonnements, les mêmes improvisations, les mêmes calculs politiciens auxquels nous a habitués l’ancien régime, a dit l’ancien candidat à la dernière présidentielle. Moi, je soupçonne comme d’autres l’ont fait qu’il y ait d’autres motivations cachées qui amènent des responsables à vouloir différer la tenue de ces élections locales», a-t-il dit. Il relève qu’il ne peut pas imaginer que le président de la République, lui-même ait pris un décret en son temps et décidé que les élections locales auront lieu le 16 mars 2014 et qu’aujourd’hui, il puisse avoir une raison tellement majeur qu’on soit amené à reporter les élections. «Un pays se réforme en permanence. S’il fallait qu’un pays arrête de respirer pour des réformes, les pays disparaitraient. Parce que les réformes se font dans le mouvement, a-t-il soutenu. Il indique qu’il ne peut pas non plus accepter dans une République, dans une démocratie comme le Sénégal qu’on évoque des situations comme celles-là pour reporter des élections. Moussa Touré parrainait ce week-end la finale du tournoi de Djaolé, communauté rurale du département de Fatick.
Ferloo