« Le ministère va oeuvrer pour mettre en place un plan d’information, de sensibilisation et d’éducation adressé aux femmes et familles dans toutes les régions pour les aviser de la gravité de ces pratiques », a indiqué le ministère samedi dans un communiqué, indiquant par ailleurs qu’une « cellule de crise » existait déjà. Si le ministère a constaté une « multiplication du nombre de jeunes femmes partant pour le soi-disant jihad al-nikah » (guerre sainte du sexe en arabe), il n’a pas apporté de précision sur le nombre de cas constatés.
Le sexe hors mariage avec des partenaires multiples, non, mais avec des combattants extrémistes, oui?
e jihad al-nikah, permettant des rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, est considéré par certains dignitaires salafistes comme une forme légitime de guerre sainte.
Elles seraient des centaines
Le ministère de la Femme « a l’intention de renforcer sa coopération avec les structures gouvernementales et non-gouvernementales qui s’occupent de cette question pour trouver des solutions appropriées afin de contrecarrer les plans de ceux qui encouragent ces pratiques », a-t-il poursuivi. Le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou a soulevé ce sujet devant les députés cette semaine mais il n’a pas non plus apporté de précisions sur l’ampleur du phénomène.
La presse évoque des centaines de cas de ce type, tout comme des centaines d’hommes sont partis combattre les troupes du président syrien Bachar al-Assad.
Source: RTLInternational