En République démocratique du Congo, le procès de l’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala devant la Cour suprême de justice à Kinshasa a repris le lundi 16 septembre 2013. Le président de la Démocratie chrétienne, un parti très proche de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, est poursuivi pour le viol de deux mineures. Des faits qui remontent à 2012, mais que Eugène Diomi nie. Ses avocats parlent d’un procès politique, un montage dans le seul but d’affaiblir l’opposition. Le début de l’audience a été marqué par la santé chancelante de l’accusé.
Eugène Diomi Ndongala (à gauche) aux côtés du leader du principal parti d’opposition Etienne Tshisekedi, dans l’église Notre-Dame de Kinshasa, le 22 juin 2012. AFP PHOTO / JUNIOR DIDI KANNAH
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