And doolel Khalifa souhaite que le maire de Dakar postule à la tête du Parti socialiste au congrès prochain pour succéder à Ousmane Tanor Dieng. Les animateurs de ce mouvement à Grand Yoff, fief de M. Sall, ne veulent pas d’un «athlète qui ne sera pas en compétition», allusion à Tanor qui a décidé de ne pas se présenter à la prochaine Présidentielle.
Les membres du mouvement And Doolel Khalifa (Adk) veulent que le maire de Dakar soit le successeur de Ousmane Tanor au poste de secrétaire général du Parti socialiste. C’est ainsi qu’ils souhaitent voir leur leader présenter sa candidature au prochain congrès. «La candidature de Khalifa Sall au poste de secrétaire général du parti socialiste est le souhait non seulement de l’écrasante majorité des jeunesses socialistes mais des sénégalaises», estime Babacar Diop, coordonnateur de ce mouvement de soutien à M. Sall. L’objectif de Adk, selon ses animateurs, c’est de promouvoir la «vision» et l’«image» du maire, de «rendre visible ses réalisations» et de lui servir de bouclier contre ses détracteurs politiques.
Profitant de l’installation des instances dirigeantes de leur mouvement à la direction technique de la mairie de Dakar, samedi dernier, les membres de cette structure réfutent les accusations selon lesquelles leur mentor serait derrière l’agitation des jeunes socialistes réclamant le départ de Tanor Dieng à la tête du parti. «Khalifa Sall n’a jamais demandé à être secrétaire général du Parti socialiste. Nous lui avons proposé cela en 2007, mais il n’était pas d’accord. Nous avons jugé nécessaire de proposer sa candidature en 2013 et de la soutenir jusqu’au bout», indiquent Babacar Diop et ses camarades. Adk, qui rappelle que Tanor Dieng a promis de ne pas se re-présenter à la prochaine élection, dit n’avoir «pas besoin d’un athlète qui ne sera pas en compétition». And doolel Khalifa compte ainsi lui «baliser le chemin qui mène vers le palais présidentiel». De même, envisage-t-il de se battre pour la réélection du maire de Dakar. S’exprimant sur l’Acte 3 de la décentralisation ayant suscité deux positions différentes entre deux membres du Parti socialiste, Khalifa Sall et Barthélémy Dias, Adk voit derrière la division de Dakar en 4 communes une «tentative de vouloir affaiblir le maire de Dakar». «L’explication de cette communalisation tient à l’incapacité du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République à rivaliser avec Khalifa Ababacar Sall», explique-t-on.
Le Quotidien