Il y a un demi-siècle, le 15 septembre 1963, Ahmed Ben Bella devenait le premier président de l’Algérie indépendante. Deux ans plus tard, il est renversé par un coup de force militaire organisé par Houari Boumédiène, son ministre de la Défense. Cloîtré pendant douze ans, ce n’est qu’en 1978 qu’il sera placé en résidence surveillée à Msila, puis libéré par le président Chadli Ben-Djedid. Le 11 avril 2012, il décède à l’âge de 96 ans. Pour Omar Carlier, professeur d’histoire à l’Université Paris VII, Ben Bella était un utopiste. Mais un utopiste assumé.
Ahmed Ben Bella (G) et Houari Boumédiène au stade municipal d’Alger, le 10 septembre 1962. Getty Image
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Source: Rfi