Si le tacle est sévère, Roberto Carlos reproche surtout au Camerounais son individualisme dans un sport sensé être collectif, lui qui est habitué à côtoyer le Lion Indomptable sur les terrains du monde entier depuis plus de 15 ans. « Je connais Eto’o depuis que j’ai 16 ans et je l’ai toujours apprécié. C’est une bonne personne, mais il pense toujours à lui et non au groupe. Quand un joueur, au lieu de jouer, s’intéresse au recrutement et à des joueurs qui sont ses amis, c’est quelque peu déroutant et étrange. Il a tout fait à l’Anzhi, sauf jouer au football. » En somme, à l’instar de ce qu’il a pu se produire avec la sélection camerounaise, Roberto Carlos déplore la propension d’Eto’o à dépasser le cadre du terrain et s’ingérer dans les fonctions des dirigeants. Dernier exemple en date, lors de la 6e journée des éliminatoires au Mondial 2014 et ce clash survenu entre Eto’o et le sélectionneur du Cameroun Volker Finke au sujet des titularisations d’Idriss Kameni et de Pierre Webo. Le technicien allemand n’a pas voulu cédé et Eto’o a fini par bouder la dernière séance d’entraînement. Signe que Roberto Carlos est sans doute dans le vrai… Toujours est-il que la prochaine poignée de main entre les deux hommes, s’il doit en avoir une, promet d’être électrique…
Source afrik.com