Jeudi dernier, 5 septembre, à Phnom Penh, ce sont environ 6 000 ouvrières de la confection textile qui ont parcouru, à pied, la dizaine de kilomètres qui séparent leur usine de la municipalité. Engagées dans un bras de fer avec leur employeur, elles sont venues solliciter la médiation des autorités locales. Dans un pays où l’industrie du vêtement compte pour 80% des exportations, les conflits sociaux ne sont pas rares. Et celui-ci, d’ampleur, met en lumière la bataille menée par ces » petites fourmis de l’ombre.
Manifestation d’ouvriers du textile à Phnom Penh, le 5 septembre 2013.
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