Le choix des ministres du gouvernement de la Première ministre Aminata Touré, ses priorités, le problème de la Senelec avec en toile de fond la crise énergétique au Sénégal, l’emploi des jeunes ; le problème de la dette… sont entre autres sujets abordés par le professeur Aly Mbaye, Doyen de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Université Cheikh Anta Diop sur les ondes de Sud Fm.
Aussi, le Doyen de la FASEG a mis un bémol quant à l’utilité de la bourse sociale. Selon lui, il y aura des répercussions au moment de l’arrêt de cette bourse sociale. A cela, il ajoute, le problème de recensement des pauvres reconnus comme tels.
Il prône par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et contre le chômage des jeunes et qui doivent être les priorités des priorités du gouvernement d’Aminata Touré, « une politique de croissance soutenue » et « la reconsidération de notre administration dans une coalition très forte ». Car ; soutient-il, « il ya trop de confusions des rôles », donnant même l’exemple d’un poste de conseil d’administration qui est nommé sur la base de sa couleur politique et non de ses compétences à pouvoir redresser une entreprise en difficulté ou lui donner une bonne orientation pour son essor.
Aussi, il regrette le fait que « jusque là, le gouvernement n’a pas d’options claires en matière de politique économique. Il veut à la fois protéger les producteurs, protéger les consommateurs et préserver ses recettes. Or, ces trois options sont incompatibles ».
C’est pourquoi, il suggère au gouvernement de s’orienter vers des produits compétitifs. « Le gouvernement ne peut pas continuer à subventionner des produits non compétitifs. Pendant plus de 30 ans les mêmes produits sont subventionnés mais sans résultats », soutient-il.
Abordant la question énergétique, le Pr Aly Mbaye fait savoir que le problème de la SENELEC est beaucoup plus profond que les questions des audits. Selon lui la société nationale de l’électricité a un problème de coût. « La SENELEC ne peut pas être compétitive avec des prix aussi chers devant d’autres sociétés qui vendent leur kilowatte/heure à 30 f contre 80 à 100f kw/h au Sénégal », analyse-t-il, avant de se féliciter de la nomination d’une ministre qui s’occuper que l’énergie seulement.
Ferloo