Cérémonie clôturée par le ministre conseiller Mme Fatou Danielle Diagne, en présence du Président du Mouvement des Entreprise Du Sénégal (MEDS) et de son secrétaire général Modou Mboup, la 9é Edition du Forum du premier Emploi a pris fin ce samedi 25 juillet 2009 sous de multiples lueurs d’espoir. D’après les conclusions près de 95% des présélectionnés ont répondu présent, avec un taux de 60% d’absorption en terme de stage ou de contrat pré-embauche. Auparavant des conférences thématiques, animées par des experts à l’image de Djiby Diakhaté sociologue, Mouhamed M Kane consultant en Marketing, ont ravivé l’espoir de ces futurs acteurs du développement.
«J’éprouve beaucoup d’émotion à l’ouverture comme à la clôture de ce forum de l’Emploi. Et ceux qui me connaissent savent que c’est sincère en moi. Nous avons beaucoup de concepts et d’événements mais ce Forum est quelque chose qui me touche personnellement et à laquelle j’attache une très grande importance. Et l’ensemble du Meds partage avec moi cette conviction. » Ces propos empreints d’émotion de Mbagnick Diop, le Président du MEDS avaient fait vibrer plus d’un durant la cérémonie de clôture du 9é Forum du Premier Emploi. Car comme annoncé par le Secrétaire Général du MEDS dans ses conclusions, la question du chômage au-delà des personnes transcende les religions et les ethnies.
C’est en ce sens qu’une bonne lecture peut être tirée du combat de l’Organisation Patronale, un combat à percevoir comme une contribution à la lutte contre ce fléau que constitue le chômage. « Donner un emploi à un jeune, c’est lui rendre sa dignité, son émancipation. Des contacts ont été noués, des espoirs sont nés, nous osons espérer que demain les fruits porteront la promesse des fleurs» a déclaré le Secrétaire Général du MEDS. Des Thèmes en guise de viatique En marge du Forum, des communications thématiques de qualité liées à l’emploi, à son histoire, son développement, son impact sur la société se sont tenues.
C’est d’ailleurs dés la première journée que le sociologue Djibril Diakité, dans une conférence sous forme de plaidoyer pour les jeunes, a durant près de deux heures exposé le vendredi sur l’impact du chômage sur leur comportement social. Des moments qui ont interpelé de nombreuses consciences et fait réfléchir plus d’un. A sa suite, Mme Fatou Danielle Diagne a axé sa présentation thématique sur la Formation professionnelle, l’enseignement technique, la compétitivité et les conditions nécessaire à une économie compétitive. Sa conférence a permis de faire la lumière et mieux comprendre que la nécessite de la formation professionnelle est une démarche essentielle aujourd’hui pour pouvoir s’orienter et se remettre à niveau dans sa carrière professionnelle. Sur le volet développement, la panéliste a souligné que la croissance et la compétitivité du Sénégal impliquent la participation de tous les acteurs économiques.
La compétitivité pour une entreprise ou une économie, c’est la capacité à faire face à la concurrence et à occuper une position dominante sur un marché donné en utilisant de façon optimale ses facteurs de production a-t-elle explicité. Le consultant en Marketing, Mohamed Kane a lui axée sa communication sur l’entreprise et les voies par où les jeunes managers peuvent passer pour ériger leurs propres entreprises. Quels sont les points forts, les points faibles d’un projet, les grandes étapes à franchir, quels sont les pièges qu’il faut éviter ont été les grands axes de son thème. « Nous avons signé un contrat moral avec notre jeunesse, Nous osons espérer que vous avez tiré profits de ces moments » a conclu M. Modou Mboup. Ils ont dit…Ils ont dit…Ils ont dit… Mme Fatou Danielle Diagne Ministre délégué.
« En vous créant un espace de rencontre avec les Chefs d’Entreprises, Mbagnick Diop le président du MEDS démontre de façon courageuse sa volonté patriotique d’apporter sa contribution au problème de l’Emploi des jeunes Le MEDS a montré le chemin, j’invite d’autres acteurs au développement à dupliquer cet exemple courageux de se montrer constant et tangible sur le problème du chômage des jeunes qui est un combat national qui interpelle tout le monde. Le Sénégal a besoin de vos jeunes bras, vous serez les leaders de demain, les acteurs du développement du pays. Armez-vous de ce courage que le MEDS vous donne car il actuellement le seul parmi le patronat qui vous offre cette opportunité. Je voudrai souhaiter plein succès au MEDS que ce soit au Sénégal ou à l’extérieur car aller à l’extérieur, c’est vendre l’image du Sénégal. »
Mbagnick Diop « Nous sommes une organisation patronale et notre combat aurait pu se limiter uniquement à rendre nos entreprises plus compétitives, faire beaucoup de plus-value…Mais nous avons cette fibre sociale symbolisée par la Fondation Emploi- Jeunes, à travers ce Forum du 1er emploi, la Pépinière des Entreprises, par la mutuelle et autre structure mises en place pour soutenir les jeunes, les femmes pour leur permettre de s’épanouir. J’avais demandé à nos partenaires que la majorité du MEDS soit présente et puisse au moins, au-delà des stages, embaucher une personne. Ils ont répondu favorablement, je les remercie vivement, ainsi que tous mes fidèles collaborateurs. Aux jeunes, je vous dis, continuez de vous rapprocher de la Fondation, car le Forum est un événement annuel, ponctuel, la fondation, elle, est permanente, quotidienne. On ne peut pas tout régler en deux jours.»
Mohamed M Kane, formateur et consultant spécialisé dans le domaine du Marketing « L’Entreprise ne peut pas absorber toute la masse de travailleurs disponibles. C’est sous ce rapport qu’en marge du Forum des rencontres sur la création d’entreprise sont organisées, on sensibilise les jeunes sur les effets importants des processus de maturation et de développement des projets. Sur le volet Business plan, j’ai beaucoup travaillé avec des partenaires au développement ce domaine, donc je connais un peu leur problématique et je suis souvent impliqué. Nous en avons abordé quelques aspects, le marché, la production l’aspect juridique et financier afin de donner quelques astuces pour monter ses propres projets. Le premier est d’identifier les zones dans lesquelles on peut faire de la sous-traitance.
Aujourd’hui beaucoup d’entreprises préfèrent ce qu’on appelle l’Outsourcing, c’est-à-dire extérioriser certaines activités. Soit parce qu’elles sont très encombrantes, ou elles ne sont pas récurrentes, ou ont besoin de beaucoup plus de qualités. L’avantage, c’est que quand on a un employé, on peut lui tolérer certaines erreurs dues des fois à la routine qui fait faire certains manquements. Mais quand on a un prestataire externe, il est obligé d’y mettre la qualité pour maintenir son contrat.»
Abdoulaye Diédhiou / koldanews